NOM ET PRÉNOMS Samantha Holitiana Reed ; DATE DE NAISSANCE 21 juin 1980 ; LIEU DE NAISSANCE Jeffreys Bay ; NATIONALITE Américano-Sud africaine ; ORIENTATION SEXUELLE Hétéro ; SITUATION PERSONNELLE Célibataire ; CARACTERE Franche, déterminée, drôle, battante, souriante, sociable, impatiente parfois ; GROUPE Riverbed ;

Je n’ai pas vécu toute ma vie à Jeffreys Bay mais cette ville a toujours été comme un point de repère, un endroit où je me suis toujours sentie chez moi. Je suis née il y a trente-trois ans dans la belle ville de Jeffreys Bay. Mes parents, Rose et Richard Reed, sont tous les deux américains. Ils se sont connus des années plus tôt sur les bancs de l’école. Ils avaient quinze ans quand leurs regards se sont croisés. Leur amour a duré jusqu’à ce qu’ils partent faire leurs études chacun de leur côté et se perdent de vue. Loin des yeux, loin du cœur. Mais le destin les voulait ensembles et ils se retrouvèrent. Un peu comme les princes et princesses des contes de fées, ils se sont aimés et eurent beaucoup d’enfants. Quatre. J’ai été la première à pointer le bout de mon nez. Mes parents étaient en vacances et on ne m’attendait pas avant deux mois. Je devais sûrement mourir d’envie de voir l’Afrique du Sud car je n’ai même pas laissé le temps à mes parents de profiter de leur séjour. Les premières contractions sont arrivées au moment du débarquement de l’avion. J’étais mal en point et j’ai passé plusieurs semaines entre les mains des médecins de l’hôpital. Mais j’étais un bébé qui voulait vivre. Je me suis battue et je m’en suis sortie après avoir causé quelques frayeurs à mes parents. Une fois en forme, nous sommes repartis à New York. J’y ai passé mes huit premières années, puis nous avons déménagé à Miami.

Nous avions une petite vie tranquille jusqu’à ce matin d’août 1992. L’ouragan Andrew a balayé la Floride comme si ce n’était finalement qu’un château de cartes. On n’imagine pas que cela peut nous arriver un jour. On pense toujours que cela n’arrive qu’aux autres ou dans les films. Mais ce jour-là, c’était bien réel pour moi. Je n’avais que douze ans et j’étais terrorisée. Dès que les autorités nous avaient informées de l’arrivée de l’ouragan, mes parents nous avaient mis à l’abri dans la cave de la maison. Nous sommes restés un long moment à attendre la tempête. Au plus fort de l’ouragan, les murs tremblaient, nous étions tous recroquevillés les uns sur les autres, tremblant de peur. A un moment, la porte de la cave disparut sous nos yeux, emportée par le souffle de l’ouragan. Mon frère Simon, âgé de 10 ans, a pris peur et s’est enfuit. Je ne saurais dire ce qu’il lui a pris ce jour-là, mais il est sorti de la maison en courant. Mon père est parti immédiatement le chercher. Nous n’avons plus eu de nouvelles d’eux, jusque cela se calme enfin. Ma mère, ma sœur, mon second frère et moi, sommes sortis de notre abri de fortune. Il n’y avait que désolation autour de nous. Ce n’était plus qu’un champ de ruine. Où était Simon et mon père ? Ils avaient trouvé refuge dans l’une des maisons voisines. Malheureusement, mon frère avait été gravement blessé. Simon était dans un sale état. Je ne pouvais contenir mes larmes en le voyant. Simon fut finalement sauvé après de nombreuses opérations. Nous étions toujours six mais nous n’avions plus rien, comme de nombreux habitants de Miami. Quand mon frère fut totalement remit sur pieds, mes parents décidèrent de recommencer une nouvelle vie ailleurs. Nous passions toutes nos vacances à Jeffreys Bay et pour eux, c’était l’endroit idéal pour installer leur petite famille.

« Maman, plus tard, je serai funambule et j’épouserai papa. » Voilà ce que je voulais faire à l’âge de six ans. Heureusement pour moi, j’ai changé d’avis avec l’âge. Je n’ai finalement pas épousé mon père et j’ai entrepris des études de médecine. Je pense que c’est l’épisode avec l’ouragan Andrew qui m’a poussé vers cette voie. J’ai consacré beaucoup de temps à mes études. Je voulais réussir et j’ai mis toutes les chances de mon côté. Je suis aujourd’hui chirurgien et je suis heureuse de la vie que je mène. J’ai rejoint l’équipe qui, trente ans plus tôt, m’ont sauvé la vie.
Par contre, côté cœur, il y a encore du boulot. Vu que mon père n’a finalement pas divorcé de ma mère pour me prendre pour épouse, je suis célibataire. Il y a bien Gabriel, l’un de mes collègues, dont je suis proche. Plus je passe de temps avec lui, plus je sens que je m’attache à lui. Je sais que je ne devrais pas mais je ne peux pas le lâcher. Il est marié et a une merveilleuse fille. Il n’y a aucune chance que ses sentiments pour moi changent. Mais que voulez-vous ? Le cœur a ses raisons que la raison ignore…

PSEUDO Ness ; AGE 28 ans ; OU AS TU CONNU LE FORUM ? Par la fondatrice Junkiie ; UNE REMARQUE ? Non ; CONNEXION 4/7