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tell us everything about you
sois précis, sois fantasque
your life story Lycée Victoria's Queen, Irlande, 9 ans plus tôt-"Comme vous pouvez le constater sur les résultats d'analyse de Monsieur X, le gêne de la rousseur est récessif. C'est la raison pour laquelle se gêne est si rare, même au sein de famille dont un membre en serait porteur." Ainsi donc voici la raison pour laquelle je suis brune et non rousse comme ma famille. Pourtant, si je relis les notes avec deux parents roux, j'aurais dû naître rousse.
-"Te voilà être l'exception à la règle ma vieille." me lance ma voisine de table, une rousse pure souche avec tous les détails qui vont avec.
J'avoue que si je n'ai jamais été très attentive en cours de biologie, je suis particulièrement attentive à celui de cette semaine. D'un côté, il n'y a qu'en cours d'art que je suis attentive, au grand damne de mon père.
Son rêve serait que je devienne soit une grande avocate, soit un grand médecin, bref un grand quelque chose. Il aimerait que je suive ses traces et que j'entre au Trinity collège, la plus grande université d'Irlande. Mon rêve à moi se serait de tenter une grande école d'art à Londres. Sauf que ça si je dis ça, mon père risquerait de me renier totalement. Pour l'instant il me reste deux ans à faire ici, alors je brouille les pistes, j'évite la question faisant croire que je réfléchis toujours etc. Heureusement que nos cours optionnels -soit l'art dans mon cas- ne sont pas représentatif pour notre dossier scolaire sinon il ne m'aurait jamais laissé prendre cette matière.
Je finis de prendre des notes rapidement avant que la sonnerie ne retentisse, range vite fait mes affaires dans mon sac et disparaît aussi vite que possible de cette salle de classe pour rejoindre le réfectoire.
-"Non mais franchement, je ne vois pas à quoi servent les cours de bio !" me plaignais-je à Gwenaëlle, ma meilleure amie et voisine de table à tous les cours. J'admirais la blancheur de sa peau, ses cheveux de feu et ses petites taches de rousseur qui parsemaient le haut de ses joues, ses traits fins et parfait, sa minceur... Mais ce que j'adorais chez elle, était sa manière de me clouer le bec à toutes mes plaintes.
-"Avoue que sur ce coup tu as bien appréciée le cours quand même ! Je vais t'appeler miss dix pour-cent maintenant !" me dit-elle avec son sourire espiègle propre à elle-même.
Nous mangeâmes en discutant de tout et de rien, comme à notre habitude. Nous fûmes rapidement rejoints par Ashley et Jaimie, le seul mec de notre quatuor. Il n'était pas le seul mec de la bande, mais disons qu'à nous quatre, on formait une bande dans la bande. J'étais prête à tout pour eux et réciproquement, je savais que je pouvais tout leur confier y compris ma vie.
Gwen et Jaimie rejoignirent finalement leurs cours de langues avancées tandis que je partais avec Ashley. On n'avait jamais cours le mardi après-midi toutes les deux et en général, on passait tout notre temps libre dans notre « local »
On y avait tout ce qui nous représentait : Deux grandes bibliothèques remplies de romans de littératures, romans policiers et d'autres dont j'ignorais le contenu. Des piles de livres s'amoncelaient encore sur le sol au pied des bibliothèques. Un peu plus sur la gauche se trouvaient des instruments de musique : guitares, basses, une batterie et un synthé. C'était l'attirail de Jaimie. Pour ma part, j'avais la plus grande partie du local. Une grande armoire en verre près d'une porte blindée avec un panneau interdit, dans laquelle se trouvait une belle collection de vieux appareils photo. Derrière la porte, une chambre noire !
Nous passâmes tout notre après-midi et un bon début de notre soirée dans le local, où Ashley m'aida à développer mes photos prises lors de notre voyage dans les Îles Shetland.
Quand je sortis de la chambre noire avec Ashley, je me rendis compte que la nuit était déjà tombé depuis pas mal de temps. On se regarda, gênée, on aurait des problèmes toutes les deux. Nous nous séparâmes et je me mis à courir vers le petit quartier résidentiel où je vivais depuis ma naissance quinze ans plus tôt.
Je regardais mon téléphone que j'avais laissé en silencieux, j'avais une bonne dizaine d'appel manqué : Maman, Papa, re-maman, Jaimie, Re-Papa, Papa, papa, Maman, Gwen et le reste était encore mes parents. J'allais me prendre un vrai savon.
Je m'étais pas trompée ! En rentrant, mon père ne trouva rien de mieux que de me mettre une baffe. Et ma mère ne broncha pas, préférant retourné à la cuisine pour continuer à préparer le repas. Je l'entendis crier sans l'entendre, j'étais comme déconnectée, comme à chaque fois que les conflits commençaient. Résultat, mon père m'avait confisqué mon appareil photo. Pour le coup j'étais en colère, mais je ne pouvais rien y faire de plus. Mon père était des plus sévères avec moi, plus qu'avec mon petit frère. Il ne me passe rien et j'ai toujours l'impression qu'il a quelques choses à me reprocher.
*****
Irlande, 7 ans plus tôtC'est ma dernière année de lycée, la meilleure selon moi, on en profite un max parce qu'on sait que cette année sera la dernière où on sera tous ensemble. Même si on reste vivre dans le même quartier, on suivra tous des cursus différents et le temps de se voir sera nettement moins important.
Pour ma part, je commence à réfléchir plus intensément à ce que je pourrais faire comme études. Je n'ai pas du tout envie de suivre la voie que mon père à tracer pour moi. J'ai envoyé un secret un dossier de candidatures à L'école d'art de Londres ! J'attends la réponse avec impatience. J'ai peur d'être déçue, mais au moins une fois la réponse reçue, on ne stress plus pour l'attente.
Je n'ai eu qu'à attendre trois semaines pour avoir la réponse qui est positive. Sauf qu' entre temps j'ai quand même été acceptée à la fac de droit. Mon père est fier, mais je n'ose pas lui dire que je n'irai pas, il faudra bien que je le fasse quand même.
En attendant je fais encore comme si de rien n'était. Je profite de mes amis.
La fin d'année arrive à grands pas et les inscriptions dans les facs également, je n'ai plus le choix ! Je retrouve mes parents au dîner, prête à leur annoncer ma décision.
-"Je n'irais pas au Trinity Collège ! Non écoutez moi jusqu'au bout ! J'ai postuler à l'école d'art de Londres et j'ai été accepté. Donc j'irais la-bas pour faire des études de photographie et devenir photo-reporter. "
Voilà c'était dit ! Je n'eus pas à attendre longtemps pour recevoir en pleine face, le retour de ma décision.
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« C'est hors de question ! » crie mon père. Je vois à ses yeux que ma décision ne lui convient pas du tout.
« Tu iras là où je l'ai décidé et si tu n'es pas d'accord c'est la même chose ! »Pour la première fois depuis longtemps, mon sang se met à bouillir dans mes veines et je m'apprête à m'opposer à mon père quand ma mère me demande avec son petit air supérieur, d'être raisonnable et d'écouter mon père.
-« Non, vous n'avez pas à décider ce que je veux faire de MA vie, c'est la mienne pas la vôtre ! Je ferai cette école que vous soyez d'accord ou non ! » Je m'offusque.
Je me déplace derrière la table même si je crains qu'elle ne suffise pas à me protéger contre la fureur de mon père.
-« Je ne t'ai pas accepté comme ma fille, pour que tu suives les traces de cet imbécile ! » J'ouvre la bouche choquée, dans le même mouvement que ma mère. Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Mon semble comprendre ce qu'il vient de m'annoncer, mais plutôt que de se justifier, de dire que ses paroles ont dépassé sa pensée, il quitte plutôt la table et la cuisine. Je reste là, choquée et ne comprenant plus rien à ce qu'il se passe. Les minutes passent dans un silence total puis la réalité commence à faire son chemin dans mon esprit. Finalement, je quitte précipitamment la cuisine monte dans ma chambre, tire un sac et enfourne des affaires dedans. Je quitte la maison, sans que ma mère puisse me retenir et marche sans savoir vraiment où je vais. Je ne sais plus ce qu'il se passe. Mon père ne serais pas mon père biologique ? C'est insensée ! J'imagine mal ma mère avoir une relation avec un autre homme que mon... père ? Je ne sais même pas si je peux toujours l'appeler ainsi.
Je marche dans la rue et la nuit va bientôt tomber. Je m'assois sur un banc, dans le parc de la ville et réfléchit ! Je ne peux décemment pas demandé asile à la famille de mes amis. Je sais qu'ils m'accepteraient mais j'ai besoin de réfléchir seule. Je me dirige donc vers le local.
Heureusement que j'ai pensé à prendre des provisions de nourriture parce que le continue du frigo du local est bien pauvre. J'éteins mon portable et, épuisée, m'endors sur le grand divan.
Quand je me réveille j'entends des voix qui murmurent, des voix que je reconnais bien. Je suis tenter de faire semblant d'être toujours en train de dormir, mais je décide de me lever. Mes amis me dévisage, Ashley s'avance et me tend une lettre, elle est écrite de la main de ma mère.
Ma petite Ellie chérie
Sache que je suis désolée de ce que tu viens d'apprendre. Ton père n'aurais jamais du s'énerver ainsi, mais je ne peux plus nier la vérité maintenant. Si tu es bien ma fille, tu n'es en revanche, pas celle de ton père. J'étais déjà enceinte de toi à notre mariage.
Si tu veux toute l'histoire ton père est un homme que j'ai rencontré en Afrique-du-Sud Durant un séminaire quelques mois avant mon mariage avec ton père. On s'est aimé et tu es venu. Ton père t'as accepté et aimé malgré ça !
J'espère que tu pourras nous pardonner pour ce mensonge, mais nous ne voulions que ton bien.
Je t'aime, ta mère
Je range la lettre dans ma poche, rageuse et cours m'enfermer dans ma chambre noire. Je serai incapable de vous dire ce qui s'est passé ensuite tellement mon esprit était embrouillé, mais au final je me suis retrouvée à vivre chez Ashley pour la fin de l'année
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Aéroport de Port-Elizabeth, 7 ans plus tôt
Je viens tout juste de descendre de l'avion. J'ai quitté mon Irlande natale pour l'Afrique du Sud. D'après ma mère, mon père biologique travaillait la-bas dix-huit ans plus tôt et j'espère pouvoir au moins trouver une trace de son activité qui me permettrait de le retrouver. Je ne sais pas à quoi je m'attends en espérant le retrouvé, ni même ce que je lui dirai quand ce sera faits, mais j'ai besoin de savoir.
Un taxi me dépose en centre-ville non moins d'un office du tourisme. Je leur demande un endroit où loger et il me renvoie vers plusieurs hôtels dont un qui a des chambres de libre immédiatement à Jeffreys Bay. C'est loin de Port-Elizabeth, à une heure environ et embêtant pour commencer mes recherches, mais je n'ai pas le choix. Me voilà donc en route pour l'hôtel San Marco.
Deux mois sont passés depuis mon arriver en Afrique du Sud, mes recherches n'ont pas avancé d'un chouilla et je ne vis plus à l'hotel depuis deux semaines. J'ai trouvé une colocation avec deux français et un américain près du campus universitaire à Port-Elizabeth.
J'avoue que j'avais pas prévue de rester aussi longtemps dans son pays, mais je me rends compte que ce n'est pas si mal. L'Afrique est un continent absolument étonnant et certains coins du pays promette de merveilleux photo-reportage.
D'ailleurs j'ai prévue de m'inscrire à la fac pour une licence de photo.
Six mois plus tard.J'ai enfin réussi à avoir des informations sur mon père biologique. Il était bien venu ici en même tempst qu'une organisation humanitaire. Voilà d'où viens mon altruisme. Le seul problème c'est que le monsieur qui m'a renseigné n'a aucune idée de ce qu'il est devenu. Mes recherches recommence presque du début.
Je pense m'installer à Jeffreys Bay après mes études. C'est formidable la-bas et je ne risque pas de faire le tour avec mon appareil photo. Et puis qui sait c'est peut-être le début d'une nouvelle vie.
J'ai prévues aussi, de me former à l'aide humanitaire pour aider les résidents permanents. De la psychologie, de la réinsertion sociale, ou simplement une aide à domicile et de la compagnie pour les personnes âgées. Je me sens aussi en faisant ça, qu'en dénonçant toute sorte de délit avec mes photos-reportages.
Deux ans auparavant, Afrique du Sud Je suis diplômé de la fac depuis un an déjà et je commence à me faire un petit nom dans la photographie. Et depuis un mois j'officie officiellement comme aide sociale. Je viens de quitter une personne âgée dont les enfants viennent de revenir au pays. Après un mois passé auprès d'elle, je dois avouer qu'elle va me manquer mais c'est mieux pour elle qu'elle soit avec sa famille. On m'a affecté à un nouveau patient. C'est un homme de vingt-huit ans. Je ne sais pas encore ce qu'il a, mais il semblerait que je ne sois pas la première à tenter de m'occuper de lui. Il paraît qu'il est plutôt... coriace. J'attends de voir ça ! Je m'approche de son lieu de vie et observe la sonnette. Cameron Heigh, c'est bien lui. Après une bonne inspiration, je sonne chez lui.
Je suis toujours à la recherche de mon père biologique, mais ça peut attendre, d'autre dans ce pays, on besoin de moi !
Ellya
behind the screen Bon bah moi c'est Ellya, j'ai 20 ans, bientôt 21. Je suis en 2ème année dans une école de graphisme et j'aimerais me spécialiser dans le design interactif, applications, webdesign...
J'aime beaucoup écrire même si malheureusement, l'orthographe n'est pas mon ami et je rp depuis bientôt trois ans. Depuis trois ans j'ai été fidèle à un seul et unique forum et je cherchais d'autres forum différents avec un contexte originale. Je vous ai trouvez grâce à un groupe sur un réseau social "Je suis rpgiste et j'assume"
Donc voilà, je suis très contente d'avoir trouvée ce forum ainsi que ce perso et j'espère que je resterai longtemps parmi vous <3