J'avais promis à Inara que je serais présente pour le trente-et-un décembre. Et puis il n'était pas question que Cameron y aille sans moi ! Sauf que voilà, je devais développer des photos pour un client important et bien entendu la date avait été avancé au premier Janvier. J'allais donc passé ma soirée du jour de l'an à travailler, au lieu d'aller m'amuser avec mes amis. Vers vingt et une heure, j'appelais Inara pour décommander et en profitait pour lui demander si elle n'avait pas vu Cameron il n'était pas encore rentrée et je ne voulais pas qu'il aille à cette soirée sans avoir pris ses médicaments.

-"Non désolée, je ne l'ai pas vu ! Tu es sur que tu ne peut pas laisser ça à demain et venir t'amuser avec nous ?" demanda-t-elle avec instance. Si elle savait comme j'en avais envie. Mais je ne le pouvait pas, des photos ne se développait certainement pas en claquant des doigts et ce client était important pour subvenir à mes besoins.

En ce début de soirée du trente et un décembre, je m'enfermais donc dans la cuisine, débarrassé de certaines machines encombrantes. Les volets fermés, une toile opaque tendue sur les fenêtre, un torchon au bas de la porte, je ne pouvais pas me permette de laisser passé le moindre rai de lumière. J'installais ma lampe portable à infra-rouge, disposais les trois bac sur le plan de travail et versait les différents liquides dedans.
Développer des images était en art, ou en tout cas, je le considérait tout comme. Des images abstraite qui devenait concrètement par un tour de passe chimique. Je trouvait juste ça bluffant.
Occupé à plongée ma pellicule dans différents bassin de liquide, je ne pensait même plus à la fête que je ratait.
A tout développer j'en eu bien pour deux heures environs. Il fallait maintenant les laisser sécher. Je ramassai les photos fraîchement développé pour les pendre dans ma chambre. Je fis un grand ménage dans la cuisine et repositionnais tout à sa place. Je me tournais vers l'horloge sur le four à micro-onde qui affichait 00:30. Je soupirai en m'installais dans le salon sur le canapé, un verre de jus d'orange dans la main.

-"Bonne année à toi Ellie !" J'avais raté cette nouvelle année. Ce n'est pas ça qui allait m'empêcher de passé une bonne année, que j'espérais joyeuse. Je restai assise à songé a tout ce que j'avais fait depuis que j'étais arrivé en Afrique du Sud.

Je dû m'assoupir puisque je me réveillais aux alentours de quatre heures du matin. Cameron n'était toujours pas rentré. Je voulais bien qu'il fasse la fête mais quand même. Je commençais sérieusement à m'inquiéter. Et si il lui était arrivé quelque chose ? J'essayai d'appeler Cameron mais je tombai sur la messagerie.
-"Je vais lui greffer son tel à l'oreille à celui-là !" J'essayai Inara et tous les autres numéros que j'avais et qui étais succeptible d'être à la fête, mais aucun ne répondais. Je commençais vraiment à stresser. Sans m'en rendre compte je commençais à faire les cent pas dans la maison ou je vivais avec Cameron depuis que j'avais sonné à la porte en me présentant comme une aide à domicile. Nos relation avait été un peu difficile au début. Il faut dire que mon patient n'étais pas des plus facile à géré. J'étais loin des gentille personnes âgées douce et gentille. J'avais plusieurs fois eut envie de l'étrangler sans jamais hausser le ton pour autant.
Je tentais à nouveau d'appeler sans plus de succès. Sans rire dès qu'il passerait le pas de la porte (parce que je ne pouvais pas pensée qu'il ne le ferait pas) il avait intérêt à avoir une excuse en béton armé, avec fils barbelés, plomb ou tout le nécessaire à sa survie parce que sinon je ne jurais plus de rien. Soudain, j'entendis des pas sur le perron...

Je savais qu’il aurait fallu prévenir Elly, sauf qu’on avait pris nos téléphones alors c’était un peu difficile, ajoutons à ça que j’avais passé tout mon temps avec un mal de crane impossible. Ah oui on m’avait sans doute trouvé trop bavard et à peine fichu dans les « groupes, on m’avait assommé pour me faire taire, jme demandais si Reagan l’avait fermé pour une fois, elle avait ce don pour ne pas le faire. Même quand sa vie en dépendait. Je regardais l’heure, j’avais du boire un coup pour faire passer la migraine, sachant qu’Ellie allait m’en donner une nouvelle c’était plus une excuse qu’autre chose. C’est si facile de s’inventer des excuses quand on ressemble à rien, que la vie ne semble pas vous sourire et qu’au fond, vous en avez absolument rien à foutre. Je finis par monter, entendre trainer – jusqu’en haut et me pointer devant la porte infranchissable derrière laquelle se tenait un démon. Certes yavait pire, yavait Kasey en colère, Kasey de mauvaise humeur, Kasey casse couille, enfin bref, Kasey était pire, ça dépendait de quand. Manquait plus que ma sœur et jme suiciderais surement je pense. OU pas. Après tout, ms tentatives avaient toutes échouées. Merde, même à ça j’étais nul. Bon à jeter le ptit Cameron, mais si Sexy, je sais. J’arrive dans l’appartement, un sourire jusqu’aux oreilles placardé sur le visage et un ptit « Quoi de neuf El ? » Si un truc ne volait pas pour me tomber sur le coin de la gueule, ce serait un miracle. « Bon, avant de t’énerver – quoi que t’as l’air de l’être déjà – tu vois la prise d’otage à moitié ratée au San Marco, ben j’étais là bas, ils ont pri nos téléphones, et puis m’ont assommés, tu sais à quel point jpeux être chiant quand quelqu’un fait quelque chose qui me gonfle, ou que je pige pas. Ouais t’as pas tort jsuis toujours chiant. » Je m’avance, attrape une chips dans le placard et m’adosse au canapé. « Au fait on mange quoi ? Non parce que e crève la dalle, ah oui, t’as quelque chose pour la migraine ? Au fait, ça va toi ? Passé un bon moment sans moi à surveiller ? Pour info, j’ai pas pris mes médicaments, non parce qu’avec alcool, ca passe pas des masses. Mais rassures, toi jme traine presque bien aujourd’hui. Au fait, tu sais où est passé Reagan ? » Je ne savais pas si j’étais mort ou si j’avais réussi à dire tout ça en apnée sans me stopper. J’avais le chic pour faire ce genre de chose pour la déstabiliser et ne pas me faire engueuler. Pour une fois que j’avais rien fait j’allais prendre la fessée. Quoi qu’elle était drôlement sexy la Elli alors pas sur que ça me dérangerait. Toute façon, tout ce qui n’était pas Reagan me donnait des envies de jeu. Yavait qu’elle pour tout éteindre en ouvrant la bouche. D'ailleurs plus j’y pensais et plus je trouvais bizarre qu’elle ne réponde pas aux textos que j’avais pas envoyés. Allons bon, elle est sans doute entrain de briser le cœur d’un type, ou lui piquer son portefeuille, ou les deux qu’à cela ne tienne !