Gabriel Caulfield Admin À votre service ❖ AGE : 35 ❖ ORIGINES : Anglais. ❖ JOB : chirurgien ❖ STATUT : Marié, séparé.
❖ MESSAGES : 418 ❖ À J-BAY DEPUIS : 20/10/2013 ❖ CRÉDITS : yourdesigndiary ❖ DC : Aileen, cam, amy , john,, taliah... ❖ POINTS : 25
| Sujet: if i try harder maybe could i love you again ~ Agnes & gabriel Jeu 28 Nov - 16:54 | |
| Je tournais et retournais dans ma tête tout ça et savais que tôt ou tard, il allait falloir que je pense à ce bébé, que je le veuille ou non. C’était une raison suffisante pour tenter non ? Tenter de pardonner, d’oublier, d’avancer. Etait-ce possible, je l’ignorais. Mais je n’avais pas le choix. Je finissais ma garde puis cherchais l’adresse d’agnes. Je finis par m’y rendre en voiture. J’arrive devant la porte et j’ai prévu tout un discours, tout un plaidoyer pour qu’on recommence. Mais aucun des mots ne franchit la barrière de ma bouche quand je la vois. Comment ais je pu être aussi idiot ? Comment pourrais-je me passer d’elle ? Sans parler, sans risquer que mes paroles gâche ce moment j’attrape sa nuque et pose mes lèvres sur le siennes. Moment d’extase, moment d’intense nostalgie aussi. Je sens que ça m’a manqué et plus que je n’aurais pensé. Je deviens fou comme un animal qui reconnait l’odeur. Mes mains se baladent sur sa peau, ôte ses vêtements comme si le temps filait trop vite. Comme si la fin du monde approchait. Il fallait que je la fasse mienne à nouveau. Parce qu’elle n’avait jamais cessé de l’être. J’embrasse son corps, caresse sa joue. «Je ne veux pas que ça se finisse comme ça. stp. » Une part de moi a l’impression de pisser sur une possession. De dire c’est à moi. Ce n’est pas à mon frère. Je perds pied, parce que cette femme je l’aime plus que ma vie. L’idée de la perdre me terrorise. Je ne veux pas y songer. Je veux savourer son essence. Je veux devenir fou dans ses bras. Je veux perdre la raison en goutant ses lèvres, sa peau encore et encore. « Je t’aime Agnès. Ne l’oublie pas. stp. » Mes paroles sonnent comme des suppliques. |
|
| Sujet: Re: if i try harder maybe could i love you again ~ Agnes & gabriel Sam 7 Déc - 19:19 | |
| Les images défilent sur l’écran mais mon esprit est ailleurs, je ne sais absolument pas ce qui se passe dans ce film que j’ai pourtant choisi de lancer. Les silhouettes bougent, j’en devine les contours, mais je n’ai dans la tête que les images de cette matinée désastreuse à l’hôpital, et tout ça tourne sans fin. Je revois Gabriel, je l’entends me dire ces mots qui ne lui ressemblent tellement pas. On ne s’est pas parlés depuis et ça me bouffe plus que je l’aurais pensé, et je n’arrive même pas à lui en vouloir parce qu’au fond de moi, je sais que ce n’est pas lui, que ses mots ont dépassé sa pensée, parce qu’il est l’homme le plus altruiste, le plus droit et honnête que je connaisse. J’ai abandonné l’idée que ce film me distraie alors je décide de tenter le coup avec une glace, parce que deux heures du matin c’est pile le bon moment pour ce genre de petit caprice, et puis Milo est chez sa mère avec sa fille, alors pas de scrupules, pas peur de faire trop de bruit, de réveiller les autres, et ça fait du bien quand même. Ma cuiller creuse le pot de Ben & Jerrys, parfum vanille et noix de pécan, lorsque j’entends sonner à la porte. Intriguée, je vais voir et ne peut masquer ma surprise lorsque je vois Gabriel sur le seuil, visiblement en proie à un de ces moments de confusion, lorsqu’il a une chose à dire mais qu’il ne sait pas par quel bout commencer. C’est cette brèche dans son apparence si posée et stable qui m’avait fait flancher à l’époque, il n’y a pourtant pas si longtemps. Je ne dois pas avoir l’air très glamour, en débardeur et vieux jogging, les cheveux attachés n’importe comment, pas maquillée et sans doute avec des valises sous les yeux, mon pot de glace dans une main, la cuiller dans l’autre. Nos lèvres se rencontrent, je me sens comme propulsée dans le temps, renvoyée aux heures complices et paisibles de notre relation. « Je veux pas que ça se finisse comme ça… » J’en ai les larmes aux yeux, parce que ma foutue faculté à chialer quand les émotions sont trop fortes ne m’a pas lâchée, et sans doute aussi parce que je n’espérais plus entendre ces mots de sa bouche. Je réponds à son baiser sans me poser de question, elles viendront toutes seules, bien assez tôt. En un rien de temps, on se retrouve comment avant, à le faire à peu près n’importe où, en l’occurrence sur le canapé du salon. J’ai envie que le temps s’arrête, que tout ce qu’il y a autour s’efface pour toujours, pour pouvoir me nicher entre ses bras et y rester, me dire que c’est là ma place et que rien ne pourra s’y opposer, rien ni personne. Il me dit ces mots d’amour, comme une complainte, une prière, et je me sens fondre lorsque son regard croise le mien. « Oh non j’oublie pas… mais ça fait du bien de l’entendre… » je réponds dans un souffle, comme si mes poumons pouvaient à nouveau se remplir d’air. « Je n’ai jamais cessé de t’aimer, jamais. » Même s’il faut reconnaître qu’il y avait de meilleures façons de le montrer. |
|