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 you're such my pain in my ass + Rea

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Cameron Heigh
Cameron Heigh
Admin À votre service

❖ AGE : 28 Ans
❖ ORIGINES : Américain
❖ JOB : ex barman, ne fiche plus rien, est une grosse feignasse /loque.
❖ STATUT : célibataire

❖ MESSAGES : 507
❖ À J-BAY DEPUIS : 20/10/2013
❖ CRÉDITS : Junkiie
❖ DC : Voir PA XD
❖ TOPICS : A plus rp, je sers à rien XD (ellie /kasey /reagan)
❖ POINTS : 39

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MessageSujet: you're such my pain in my ass + Rea   you're such my pain in my ass + Rea EmptyJeu 3 Avr - 21:39




you're such my pain in my ass
but i still love you

Le réveil est plutôt rude. La douleur me fait fulminer. Encore plus de me souvenir que Reagan a oublié de vérifier que j’étais à portée de tir. Le principal c’est qu’elle soit sauvée, j’espérais que ce soit le cas. Je tentais de me relever, impossible. J’étais pourtant habitué à la douleur, pas assez a priori. Une infirmière me voit en train de gigoter et s’affole. « Mais tu vas rester tranquille ! » Je souris comme un idiot et me lève, maintenant mon ventre. La douleur m’arrache un gémissement, je râle, encore. Tout le monde est habitué. L’infirmière me reconnait et me montre un visage blasé. « Tu vas finir par crever toi. Tu veux un abonnement ici ? » Je lui tire la langue et m’habille, avec difficulté, j’ai l’air d’un pingouin tentant d’enfiler des vêtements. « Bon, elle est où la demoiselle qui est arrivée avec moi ? Une brune assez menue et dans un état.. Enfin elle n’était pas en forme quoi. » L’infirmière change d’expression. « Ton amie était en effet en piteux état. Elle a de multiples lacérations et des blessures assez graves. Elle sort de chirurgie dans quelques minutes je crois. Elle a une rupture du tendon et une fracture légère de la cheville, une fracture grave du bras, une plaie importante au niveau de la cuisse et du ventre. Elle sera complètement dépendante pendant un moment. Les médecins ne savent pas encore les séquelles à long terme. Si elle est bien traitée et raisonnable – pas comme toi quoi – elle devrait remarcher dans quelques mois. » J’avoue que j’imagine déjà la tête de Reagan quand on va lui expliquer qu’elle sera dépendante. Elle va tenter – tant bien que mal – de tuer le messager. Je me tiens au mur, le rase pour atteindre la salle d’attente. Je finis par m’endormir. Je me réveille et aimerait repartir dans mon sommeil, ou la douleur ne me traverse pas de part en part. On me monte la chambre et j’y pénètre. Elle va virer folle, sûr et certain. Elle a un plâtre à la cheville, un bandage assez important au niveau de la cuisse. Elle a des bandages là où il a lacéré sa peau de manière trop profonde, j’ai envie de vomir, de le tuer moi-même. J’espère d’ailleurs qu’il va crever. Son bras est plâtré et assez épais. Je m’approche, me trainant plus que je marche. Je m’assieds à ses côtés et caresse sa joue. Je dépose un baiser sur son front. « Hey. Tu reviens de loin. Comment tu te sens ? Dès que tu sors Ellie va m’aider. C’est celle qui m’empêche de faire des conneries si on devait résumer. Tu comprendras que la pauvre n’y arrive pas vraiment. » L’infirmière débarque dans la pièce avec un œil mauvais. « Cameron ! Qu’est ce que tu fiches là ! Tu veux faire un autre arrêt ! » Et merde, ça, Reagan était pas censée le découvrir. Surtout que c’est elle qui a tiré… Je souris, un sourire forcé. « Nora t’as un de ces tacts. Laisse-nous seuls merci. Et tu sais très bien qu’il n’est pas question que je reste dans un lit. » Une fois barrée – non sans marmonner que j’ais fou de me balader ainsi – je m’approche et dépose un baiser sur sa bouche cette fois ci. Je me rappelle qu’elle a une main en parfaite santé et que je vais me la prendre dans la tronche si je continue. « Tu avais raison, je suis masochiste. Mais tu sais très bien que t’es pas foutue de te passer de moi non plus. » Que je lui dis en souriant sachant qu’elle va détester l’idée. « Surtout que tu vas me voir très souvent.. » Quand ils entrent pour poser son fauteuil dans la pièce je me marre. Ils ont essayé fut un temps avec moi, on aurait dit un dément faisant une crise de démence quand on m’à forcé à y poser le cul. J’ai vite abandonné celui-ci sauf dans les jours ou marcher revient à se déplacer sur des clous rouillés. « Oh ta voiture est arrivée. » Dis je avec ironie. Elle va me hair ces prochains mois. Moi jmen fous, parce que si elle me hait, c’est qu’elle peut le faire, qu’elle est vivante.




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Reagan Singer
Reagan Singer
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❖ AGE : vingt-sept ans
❖ ORIGINES : américaine (croate)
❖ JOB : escroc et voleuse plus ou moins à la retraite, propriétaire du bradburys
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❖ TOPICS : OPEN + (2/3) johnny, cameron, intrigue
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MessageSujet: Re: you're such my pain in my ass + Rea   you're such my pain in my ass + Rea EmptyVen 4 Avr - 19:53


Before the worst, before we mend
Before our hearts decide it's time to love again
Before too late, before too long
Let's try to take it back before it all went wrong

- Before the worst (The Script)

✰ ✰ ✰


- Reagan, je voudrais que tu te mettes à courir. La Mort, tu ne vas pas l'attendre bêtement, pas après tout ce temps, pas après tout ce que tu as fait pour survivre, pas comme ça. Tu ne vas pas lui tendre la main, tu t'es trop battue pour qu'elle s'empare de toi maintenant. Je voudrais que tu te mettes à courir. La voix se distingue dans l'ombre, s'ensuit la silhouette d'une gamine pauvrement vêtue, les mains dans les poches de son sweat informe, un air mutin sur le visage, la force vive de l'adolescence dans son regard chocolat. Elle me considère avec cette lueur de dédain que je reconnais bien, puisqu'elle orne si souvent mes traits. - Tu m'as déjà tuée, moi, alors tu n'as aucun droit d'abandonner maintenant. Nevenka. Mon enfance, mon combat, mon autre. Son visage se durcit. Ses mains quittent ses poches pour se poser sur mes épaules. - Tu n'es plus seule idiote. Reagan. Mon prénom résonne dans les ténèbres, dans un écho lointain. - Tu ne l'es plus depuis longtemps déjà. Cameron. Il est ici ? La panique s'empare de moi. S'il est ici, il est en présence de mon assassin, il est en danger... il est... - Il n'est pas temps de mourir Reagan. Va-t-en ! Cours ! Courir, quitter la noirceur, repousser le vide, écouter sa voix, se précipiter, s'accrocher à sa voix, Cameron. J'ouvre les yeux, ne constatant que le dos de Johnny. Mes mains sont libérées de leurs liens. La table de nuit, l'arme, ma main valide qui parvient à la saisir, le coup de feu.

Le silence.
Johnny qui s'écroule. Le soulagement. Bref.
Le sang sur Cameron. Son regard.
Une seconde. L'horreur. Les ténèbres, encore.

Le tintement de l'arme sur le carrelage.
Le bruit sourd d'un corps qui tombe.
Le rire de Johnny.
Et puis plus rien.

Je suis en vie. Le constat me paraît improbable, mais je suis en vie. J'ai peur d'ouvrir les yeux. J'ai peur de ce qu'on pourrait me dire. Je veux entendre des mensonges, je pourrais rester dans le noir et m'en raconter encore pendant quelques heures. Sauf qu'il faut que j'ouvre les yeux, il faut que je sache. L'effort me semble insurmontable. Mes paupières me donnent l'impression de peser des tonnes, de lutter avec leur propre volonté pour rester closes. Elles s'ouvrent sur le visage de Cameron et s'imbibent de larmes, alors qu'un pâle sourire de soulagement se trace sur mes lèvres. La douceur du baiser qu'il dépose sur mon front contraste avec la violence de mes derniers souvenirs. Embourbée dans les effets des médicaments, je ne considère pas encore l'étendue de mes blessures, imprimant les mots de Cameron au fond de mon esprit, m'y accrochant pour me hisser vers la réalité. Ce sont les mots de l'infirmière qui m'interpellent cependant, accélérant mon retour à un état de conscience totale. - Un arrêt ? que je demande d'une voix faible, rocailleuse, preuve indubitable d'une intubation. La culpabilité me vrille les entrailles, réveillant la douleur physique, ravivant l'image du coup de feu, projetant sous mon regard l'instant qui aurait pu lui être fatal, par ma faute.
Il essaie de faire de l'humour. Du pur Cameron. Je le giflerais bien si je n'étais pas si affaiblie, si transpercée par l'infamie. Il m'embrasse. Le fourbe. Je le soupçonne de vouloir détourner mon attention. Non, je ne le soupçonne pas, j'en suis certaine. Je pose ma main sur son torse, pour qu'il s'éloigne. Je le veux contre moi pourtant, je veux qu'il reste là, parce que je prends la mesure de mon attachement. (...) t'es pas foutue de te passer de moi non plus. Je le sais bon sang, je ne le comprends que trop bien. Il plaisante, il plaisante encore alors que j'ai manqué de le tuer ! - Arrête. Arrête de faire ça, arrête de faire comme si... Je ne veux pas qu'il fasse ça. Je veux qu'il garde son ironie, ses gentillesses, cette tendresse, ce sourire idiot. Je ne veux pas qu'il reste près de moi, c'est trop dangereux. - S'il n'est pas mort il va... il va revenir j'en suis sûre. Il va... Je vais m'en aller. N'importe où. Je dois disparaître. Mais si Johnny décidait de s'en prendre à lui malgré ça ? J'entends l'électrocardioscope qui s'affole, je sens tous les maux causés par ce qu'il m'a infligés, chaque petit millimètre que la lame a écorché. Et s'il faisait la même chose à Cameron ? Mon angoisse m'empêche de respirer, la panique ravive violemment les battements de mon coeur salement éprouvé ces dernières heures, il faut l'intervention d'une infirmière et d'une seringue pour me calmer. Et lorsqu'elle quitte la pièce, je reporte mon regard sur Cameron, les traits déchirés par la crainte et la culpabilité. - J'ai failli te tuer. que je dis tout bas, baissant les yeux pour fuir les siens. Je repose ma tête sur l'oreiller. Cameron, je suis désolée. Je ne supporte pas les larmes qui s'acharnent à souiller mes joues, je n'ai aucun droit de pleurer, je suis aussi coupable que Johnny. Toutes mes actions ont menées à cet instant qui a faille lui coûter la vie. Chaque décision, chaque tournant, chaque parole. Jamais Cameron n'aurait du affronter ça. Ça aurait été tellement simple qu'il me haïsse. Je me surprendrais presque à prier pour que ce soit le cas. Je veux que tu t'en ailles, s'il te plait. J'y mets toutes mes forces, dans cette petite phrase, tout ce que je possède encore pour y glisser de la détermination, de l'assurance, pour que ça sonne vrai. Oui, je veux qu'il parte parce que c'est le seul moyen de le protéger. Alors que d'un point de vue totalement égoïste, j'ai envie de le supplier de rester.
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Cameron Heigh
Cameron Heigh
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MessageSujet: Re: you're such my pain in my ass + Rea   you're such my pain in my ass + Rea EmptyVen 4 Avr - 21:32




i forbid you
to leave me again


Je sais qu’elle est ainsi, qu’elle ne sait pas aimer, même quand elle le ressent. Elle ne sait que fuir, mais je n’ai pas envie de la laisser faire, vu ce que ça a donné la dernière fois. Alors je souris, attrape sa main, la serre. « Tu ne réussiras, pas cette fois Reagan. Ce n’est pas comme si tu m’avais visé. Et je suis plus à ça près de toute façon, pour te dire la vérité, la douleur, ça fait un moment que ça fait partie de moi, un peu plus, un peu moins. Cesse de fuir, tu veux vraiment rêver seule ? Tu veux vraiment que je parte ? Tu veux que les gens qui s’occupent de toi soient de purs inconnus ? Moi j’aime déjà pas quand c’est Ellie qui s’en charge.. Dis moi si tu veux vraiment renoncer à ça réa. Honnêtement. » Dis je en ponctuant mes mots d’un baiser avec toute la passion que j’ai pu engranger toutes ses années. Reagan a déjà abandonné avant même de commencer. Parfois je me demande si elle pense à son propre bonheur parfois. Si elle veut être heureuse ou si elle est persuadée que ça n’arrivera ou qu’elle n’y a pas le droit. J’ai presque envie de m’énerver, mais le cocktail qu’ils m’ont injectés et plutôt fort. « Pourquoi tu fais ça Reagan. Pourquoi tu ne cesses de m’envoyer chier ? Pourquoi tu ne me laisse pas ce putin de choix ? La couche d’ozone aussi c’est ta faute ? Tu vas cesser de respirer pour être sure ? Tu vas cesser de manger, parce que ya la famille. Ya aussi des gens qui n’ont pas de fringues, tu vas passer ta vie nue ? Le danger il est partout et oui tu es du genre à chercher les emmerdes, tu t’es affilée aux pires ordures et tu en a payé le prix fort. Mais je savais qui était ce type, certes jpensais pas que ce serait toi qui me mettrait à terre, mais t’étais clairement pas en état de réfléchir à ce moment-là. » Je reviens sur le moment ou l’autre débile a parlé d’arrêt. Je me lève, la regarde de loin. « Tu veux savoir combien d’arrêts j’ai fait depuis des années ? Beaucoup. Le jour où mon père est mort. Le jour où ma sœur a compris qu’il l’était. Le jour où ma mère a su enfin pleurer et faire son deuil. Mon premier accident. Le jour où j’ai croisé tes yeux. Le jour où j’ai compris que je tenais à toi malgré moi. Le jour où tu as dit je t’aime. Le jour où tu es partie. Mon second accident. Le jour ou jtai revu. Hier quand jtai vu au sol. A l’hosto dans l’ambulance. Si je devais faire gaffe, je me cacherais sous mon lit, et encore là, qui te dit que je serais en sécurité. Tu t’es jamais dit, qu’un jour tu devrais choisir la vie ? La vivre, pas survivre. Tu vas passer à côté de ta vie, fais pas comme moi stp. Ne cesse pas de vivre juste pare que t’es trop con pour avancer. » Je reste là, ma main posé sur mon abdomen, le regard plongé dans le sien. « Va falloir plus qu’une balle pour te débarrasser de moi, tu ne peux plus fuir désormais. » Je sais aussi que c’est sa foutue fierté qui en a pris un coup. Etre dépendante, que je puisse la voir faible. Ca doit la rendre dingue, mais s’apitoyer sur son sort n’a jamais aidé à s’en sortir.



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Reagan Singer
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MessageSujet: Re: you're such my pain in my ass + Rea   you're such my pain in my ass + Rea EmptySam 5 Avr - 20:24

SEAL MY HEART AND BRAKE MY PRIDE, I'VE NOWHERE TO HIDE.
J'ai passé la moitié de mon existence à me cacher, l'autre à me transformer sans cesse. L'entièreté à survivre. Survivre. Pas vivre, survivre. Je ne connais pas d'autre moyen. Ça ne m'a jamais traversé l'esprit que je pourrais juste poser les armes, profiter de l'air de Jeffreys Bay avec la simplicité que cela demande. Me retirer au plus loin du monde des voleurs a été une vaine tentative. Il y a toujours cette arrière-pensée, ces regards que je jette derrière mon épaule, ces quelques secondes à échafauder un plan de fuite lorsque j'entre quelque part, à chercher une porte de sortie. Des réflexes, des mécanismes, acquis avec le temps dont je suis incapable de me débarrasser. Ça fait partie de moi, pire, ça me définit. C'est ce que je suis. Alors entendre Cameron me dire qu'il faut que je m'arrête, que je démarre quelque chose que n'importe qui qualifierait de normal, pour moi ça ressemble à un insurmontable défi, au mieux à une mauvaise plaisanterie. Surtout avec la menace de Johnny qui pèse, toujours. - J'essaie de te protéger, idiot. que je lui lance, braquant mes yeux sur lui, crachant enfin la vérité.

Je l'écoute me déverser ses arguments. Il a raison, et ça me rend malade de ne rien avoir de valable à opposer à ses discours. Je voudrais lui faire comprendre, je voudrais lui dire que je m'en balance bien de la couche d'ozone et du reste du monde, je veux juste que lui, soit en sécurité, je me fous du reste, ils peuvent tous y passer que ça ne me ferait ni chaud ni froid. Cameron n'a pas le moindre idée de ce qu'il représente. Il n'a pas le moindre idée de la difficulté des choix que j'ai du prendre, longtemps guidée par mon instinct de survie, certes, mais aussi par ce sentiment, profond, qu'il n'avait de toute façon rien à faire avec moi. Et ses mots, dans mon esprit tordu, je décide qu'ils confirment ce que je pense. C'est tellement facile de se laisser aller à cette facilité, de jeter des phrases aussi bêtes que... - J'ai essayé, quand je t'ai perdu. Regarde ce que ça a donné.

(...) tu ne peux plus fuir désormais. - Pourquoi est-ce que tu fais ça Cameron ? Tu n'peux pas te contenter de me détester, t'en aller, ça ne devrait pas être si difficile. Je resserre mon poing sur le drap, sachant que je m'apprête à le dire, ce que j'ai gardé pour moi pendant ces années, ce qui m'a bouffée, lentement, depuis notre rencontre, depuis l'instant où je me suis rendue compte que cet imbécile s'était infiltré en moi comme un poison, ce genre de poison dont on devient dépendant, auquel on s'attache affreusement. C'est un peu comme une maladie incurable, au fond, l'amour. - T'es un idiot, mais derrière tes airs insupportables et tes manières d'emmerdeur, t'es un homme bien. Et ça, c'est en partie ce qui m'a faite fuir. Pas que je sois si mauvaise, je ne suis pas le diable, mais je ne suis pas quelqu'un de bien. Je ne suis rien. J'ai beau prétendre le contraire, j'ai beau le faire très bien, mais je ne suis rien. Juste une orpheline, morte à quatorze ans. J'ai tué Nevenka quand je suis devenue Reagan, ça n'avait aucun sens d'être une gamine sans passé, sans histoire. Je ne suis qu'une illusion. Et pendant longtemps, ça m'a suffit. Tomber amoureuse de toi, ça m'a donnée l'impression d'être réelle, j'en suis venue à penser que je pouvais devenir quelqu'un, avoir de l'importance, comme si ce personnage, comme si Reagan pouvait devenir... vraie. Ça m'a fait peur. Et j'ai peur, encore, aujourd'hui. J'ai peur de te perdre, encore une fois, j'ai peur que ce salaud revienne et s'en prenne à toi, j'ai peur de toutes ces choses auxquelles je ne pensais même pas avant de te rencontrer. Je suis illogique, j'allonge mes excuses sur la table maladroitement, sans vraiment y apporter du sens, sans vraiment dire tout ce que je voudrais, parce que même moi je ne sais plus où j'en suis. La seule pensée tangible dans tout ce brouillard, c'est que je veux qu'il soit sauf. - Tomber amoureuse de toi, c'était une erreur. Parce qu'à partir de ce moment : tout a dérapé. Après toi, c'était comme si j'étais devenue... perméable aux sentiments, alors que je m'étais très bien gardée des autres pendant si longtemps. Ça m'a changée plus que je ne voudrais l'admettre, ça m'a faite baisser ma garde. Je n'suis pas entrain de m'apitoyer, j'ai ma part de responsabilités dans cette histoire, mais c'était foutrement plus facile, avant. Tout n'était qu'une question de survie justement, et il n'y a rien de simple que d'agir pour sa survie, c'est mécanique. Et toi, écoute-toi, la plupart des merdes que tu viens de citer, qui te sont arrivées, elles sont liées à moi. Alors si tu veux m'prouver que t'es pas l'idiot que tu prétends être la plupart du temps, dirige toi vers cette foutue porte et oublie moi, tu nous rendras service à tous les deux. Il faut bien que l'un de nous ait le courage de le faire.


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Cameron Heigh
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MessageSujet: Re: you're such my pain in my ass + Rea   you're such my pain in my ass + Rea EmptyDim 6 Avr - 21:28





you're such my pain in my ass
but i still love you


« Me protéger de quoi ? De mes propres choix ? » Elle me sort des inepties et je sens la colère monter. Je hais quand elle me sort des conneries plus grosses qu’elle et ce n’est pas dur c’est un bout de femme. Je n’écoute que d’une oreille. Je la regarde et ait juste envie de lui en mettre une. De la secouer, qu’elle comprenne, qu’elle dit n’importe quoi, pour fuir, me fuir, parce qu’elle a oublié ce que c’est de vivre. Elle continue sur sa lancée. Blablablabla. Quand s’arrêtera-t-elle de repousser toute idée de bonheur ? Je ne réponds pas, parce que je suis las de ces conneries. Je suis las d’entendre tout ce qu’on ne peut pas faire. Ca je l’entends assez de mes deux chères emmerdeuses, Elie et kasey. A présent on m’interdit d’aimer, et ça, je le conçois pas. « Si c’était si facile, je serais pas là. Rie n est aisé avec toi. Rien. Really.» Ca commence par des insultes, bon certes je joue les idiots, mais je suis loin d’en être un, c’est juste plus facile ainsi. Plus facile que d’avouer que l’idée de la perdre est pire que l’état de mon corps aujourd’hui. La suite est dure, parce qu’entendre qu’elle m’aime n’a jamais été une chose facile à admettre. Même si je l’ai bousculée tant de fois pour qu’elle le dise haut et fort. Ca traverse mon âme, ça me détruit, parce que je sais, qu’elle ne veut pas m’aimer. « Si c’était si facile, je serais pas là. Rie n est aisé avec toi. Rien. Really.» Ca commence par des insultes, bon certes je joue les idiots, mais je suis loin d’en être un, c’est juste plus facile ainsi. Plus facile que d’avouer que l’idée de la perdre est pire que l’état de mon corps aujourd’hui. La suite est dure, parce qu’entendre qu’elle m’aime n’a jamais été une chose facile à admettre. Même si je l’ai bousculée tant de fois pour qu’elle le dise haut et fort. Ca traverse mon âme, ça me détruit, parce que je sais, qu’elle ne veut pas m’aimer. « Tu sais quoi Reagan, nevenka, c’est du pareil au même. Tu peux penser que Nevenka est morte, mais tu as l’as toujours été. Demain si jme renomme Robert, je serais toujours le bon vieux Cameron. Tu penses vraiment que ça va changer quelque chose un prénom ? Ce que tu peux être con quand tu veux. Tu dis merde après merde. Et j’avoue que parfois, j’en ai marre. Marre que tu me sortes es excuses minables. A présent tu me donnes des ordres ? Tu me connais si peu ? Tu penses vraiment que parce que Madame l’a dit, je vais obtempérer ? Jsuis pas ton chien, jsuis pas ton pet. Je décide qui je vais aimer, emmerder, sauter. Sans que tu aies le moindre mot à dire. Putain mais merde ? Reagan, tu te rends compte de ce que tu oses me dire ? « Je t’aime mais casse toi ? » Depuis quand je suis un type bien ? DEPUIS QUAND ? Tu crois que les types bien s’éclatent en moto exprès ? OUAIS, j’ai cru crever quand t’es partie, j’étais en colère, jle suis toujours. Je voulais te hair et j’ai presque réussi. Je voulais si forte te haïr, mais j’ai fini par détester l’idée elle-même de vivre. Et maintenant, tu veux m’enlever ça ? Tu veux me faire croire que tu penses à moi ? Tu penses à TOI. Seulement à toi. Parce que t’as la trouille. Parce que l’idée d’être vulnérable te terrifie. Sauf que j’en veux qu’une. Je veux la garce qui a volé mon coeur, qui la réduit en charpie, mais qui l’a gardé. Jveux la fille qu’est pas foutu de voir à quel point les gens tiennent à elle. Jveux la fille qui a – en apparence – peur de rien, qui ouvre sa bouche quand elle devrait la fermer, qui se tait quand on la supplie de parler. Je t’aime toi espèce de cruche sans cervelle. » je me rapproche, et sais que ce que je m’arrête à faire, elle va hair, du début jusqu’à la fin, mais je m’en fous, pour une putin de fois JE serais l’égoïste. Je l’attrape dans mes bras, la colle contre mon torse et li donne un baiser. Pas un ptit smack, ou un truc pour dire bonjour, mais tout ce que j’ai eu envie de lui donner pendant tout ce temps, je capture ses lèvres comme si ma vie en dépendant. Je monte dans l’as censeur, toujours Reagan dans les bras. J’ai mal, plus que je ne pourrais le dire, mais je m’en fous. J’arrive sur le toit, je la pose sur le bord je la pose à côté, je la fais s’allonger. Je m’allonge à côté, je tiens sa main, la serre, et la force à regarder les étoiles. « Tu vois ça, c’est le nombre de filles que j’aurais pu aimer. Adorables, belles, intelligente, sans aucun problème. Moi jsuis amoureux de la saloperie de croate qui a croisé, un jour mon regard, et de qui j’ai jamais pu vraiment me défaire. » Je dois avouer cette position me sied, mais rien qu’à penser que je vais devoir redescendre, avec elle dans les bras, j’en tomberais presque dans les vapes rien que d’y songer. Au pire on saut eet toute cette mascarade serait terminé si c’était si simple.






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Reagan Singer
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MessageSujet: Re: you're such my pain in my ass + Rea   you're such my pain in my ass + Rea EmptyJeu 17 Avr - 8:10

BE NOT SO FEARFUL, BE NOT SO FRAIL, SOMEONE WATCHES YOU, YOU WILL NOT FAIL
BE NOT SO SORRY FOR WHAT YOU'VE DONE, YOU MUST FORGET THEM NOW IT'S DONE

Je donnerais n'importe quoi pour que les choses soient simples. Ça ne serait pas terriblement simple s'il prenait la porte ? Ça se termine et on n'en parle plus. Ok, ç'a été sympa le peu d'temps qu'ça a duré, ciao Bradbury. Et voilà, la vie reprend son cours, je me remets à courir en emportant Johnny dans mon sillage, il retourne dans son monde, celui où je n'existais pas encore. Pourquoi cela semble si compliqué pour lui de comprendre que je préfère le savoir en vie et me détestant, que mort et m'aimant. Je voudrais avoir plus de volonté, le repousser, vraiment, pas en ayant l'air de faire semblant. Je voudrais qu'il s'en aille et je suis si heureuse qu'il reste. Je voudrais être capable de distinguer le faux du vrai. Me comprendre, lui faire savoir. Je suis sûre de certaines choses et si confuse en ce qui concerne le reste. Je l'aime. Merde. Ça, c'est sûr. Même sans être sûre de ce qu'est l'amour, il n'y a que cette possibilité. Au nom de quoi si ce n'est de ce putain d'amour. Au nom de quoi ? Toutes ces contradictions, toutes ces souffrances, toutes ces promesses et ces envies furieuses de conquérir ce qui ne devrait pas nous appartenir.

Il déverse sa colère, ça m'apprendra à être honnête tiens. Ça fait mal, l'honnêteté, ça oblige à chercher au fond de soi-même le courage qu'on n'a pas en temps normal, ça force à s'ouvrir et le problème, c'est que c'est à double-tranchant, parce qu'il faut accuser le contre-coup. Un contre-coup brutal, toujours, c'est la condition des sentiments. Et avec Cameron, la force des émotions se décline en un véritable cortège de culpabilité, de crainte, d'amour, de questionnements... avec lui c'est un torrent, une crue violente et sans scrupule, ravageuse. Je t'aime, tu m'aimes. Ce ne sont que des mots, mais ils s'impriment en nous avec fracas, ils nous font nous lancer des regards farouches, fiévreux, horrifiés. Pour lui comme pour moi, ces mots n'ont pas la simplicité des ardeurs de passage, ils ont trop été entretenus par des années d'oscillation douloureuse et de faux semblants. Je t’aime toi espèce de cruche sans cervelle. Et alors que je voudrais lui dire de se taire, d'arrêter là, d'arrêter ça, il m'embrasse. Pas juste un baiser. Je peux le sentir, il y a plus que ça, tellement plus qu'un simple baiser. Il est rempli de cette rage et de cette attente, de toutes ces heures perdues, de ce temps qu'on a laissé filer, de nos erreurs et de ces moments hors du temps qui n'appartiennent plus qu'à nos mémoires cabossées. Ses bras passent autour de mon corps.. qu.. qu'est-ce qu'il fait ? Je décroche la perfusion avant qu'il n'embarque la moitié de la chambre avec nous et me retrouve, portée comme une enfant à travers les couloirs de l'hôpital, grognant contre lui alors que chaque mouvement tire un peu plus sur mes points de suture.

Je reste là, contre lui, à regarder les étoiles comme si rien d'autre ne comptait, comme si rien au monde ne pouvait nous atteindre, comme si on avait quatorze ans et qu'on se laissait aller aux premiers amours, ceux que racontent les mythes de la jeunesse. Je reste là et je me dis que peut-être, ces instants sont des composantes du bonheur, ces secondes qui ne semblent rien mais qui rassemblent en elles les secrets de l'éternité. Je tourne la tête pour cacher mon visage dans le creux de son cou, respirant sa peau, goûtant calmement au plus banal des contacts. Dans la fureur de nos vies brisées, il y a comme un parfum de rédemption, le serment que tout ne peut qu'aller mieux à présent, parce qu'on est vivant, tous les deux, à regarder les étoiles comme si le monde nous avait oublié, et qu'on ne s'en portait pas plus mal. - T'es stupide Heigh. que je murmure à son oreille. Oh il sait tout ce qui se cache derrière cette phrase, typique, évidemment qu'il sait tout ce qu'elle transcrit. Tu es un idiot, et moi aussi, de toute façon. Je ne proteste pas, je pourrais trouver autre chose à dire, mais je ne veux pas, je n'en ai pas la force, je veux juste rester contre lui, m'abandonner un peu.


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