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 the forbidden lovers

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Chrys Di Marco
Chrys Di Marco
Admin À votre service

❖ AGE : 28
❖ ORIGINES : Italienne (cachez vous..)
❖ JOB : ex chanteuse / barmaid
❖ STATUT : handicapée de la vie, des sentiments, du savoir vivre aussi tiens.

❖ MESSAGES : 381
❖ À J-BAY DEPUIS : 21/10/2013
❖ CRÉDITS : Junkiie
❖ DC : Gab, Lena, Cam, Amy, Johnny.
❖ TOPICS : Maybe.
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MessageSujet: the forbidden lovers   the forbidden lovers EmptyDim 2 Mar - 23:27

Tout ce ci était un enfer sans nom et j’avais juste envie de mettre mon poing dans quelque chose. N’importe quoi. N’importe qui. Depuis quand avais-je accumulé cette rage qui me détruisait de l’intérieur ? Oh je savais d’où ça venait, je savais depuis quand je me consumais de l’intérieur. C’était lui. Toujours lui. Il avait fallu que mes yeux désirent ce que je ne pouvais avoir. Ce qui m’était interdit. Ce qui était prohibé par toutes les mœurs de notre société. Le fruit défendu avait consumé chaque parcelle de raison qui m’habitait. Sa nudité était ma torture personnelle, ses sourires une cruelle damnation. J'avais ’u que la fuite était la seule solution, et le cœur lourd et les yeux mouillés de larmes j’avais quitté faille et amis, j’avais été si loin que je m’étais perdue en chemin. J’avais réussi à revenir, à croiser son regard sans me trahir. Mais chaque fois qu’il plantait ses prunelles sauvages dans mon regard, je me sentais si faible et si haineuse en même temps. Commet avait-il pu me faire ça ! Comment avait-il pu être celui-là. Reed avait eu du dégout, il avait reculé comme honteux de m’avoir côtoyé. Et j’étais restée sur le sol, revoyant tout ça, revoyant ses yeux. J’avais flingué la suite de colère, j’étais sortir boire, boire à en oublier mon identité, ma vie. Je rentrais le lendemain, avec un trou noir de plusieurs heures. J’aurais pu me marier, faire des gosses sans le savoir. Et parce que j’avais une poisse pas possible, devinez ce qui se postait juste devant ma porte. Je le poussais et rentrais dans la suite, riant envoyant les dégâts. Je fis comme de rien n’était. Cristina Di Marco ne craque pas. Cristina Di Marco se tient classieuse en tout temps. Mon père avait tenté d’inculquer ça à son unique fille, et ça n’avait fait que la rendre insensible, distante, et l’avait transformé en belle garce, fier de toi papa ? Je suis exactement comme tu voulais, en pire. Parce que papa avait su, avait compris, et c’était cette raison qui avait fait fuir la gamine que j’étais. Se sentir sale, se sentir stupide, perdue, et se fuir soi-même. « Tu comptes rester devant la porte ou rester planté droit comme un piquet ? Non parce que là tu t’emmerdes Sandro. » La seule arme que j’avais, ma langue de vipère, mes sarcasmes et ma haine viscérale de moi-même et de tut ce qui m’entourait, ou presque. La haine était mauvaise conseillère, mais si tentante, si envoutante, si facile. Une fois rentrés, je plongeais mes yeux dans les siens et passais mon âme sous une torture sans nom. « Qu’est ce qui t’amènes Sandro ? Tu viens pleurer sur mon épaule pour Taliah ? Parce que crois-moi, elle a raison, tu ne la rendras jamais heureuse, fais toi une raison. Tu ne le seras probablement jamais non plu. Mais c’est ça d’être un Di Marco, le bonheur, ce n’est pas notre came. Détruire des vies, bien mieux, non ? » J’étais dégueulasse, hautaine, cruelle, mais c’était ça ou… Pire. Je le giflais d’un geste sec et sans ciller. « Tu as pensé quoi à cette foutue fête ? Tu crois que j’ai que ça à foutre de ramasser Raf quand il a perdu le seul frère qui lui reste ? Je n’aurais jamais dû revenir, vous allez m’embarquer dans vos emmerdes. » Je tremblais, parce que la plupart de mes mots me blessaient plus que je voulais le blesser. Comment faisait on quand on était condamné à ne jamais aimer celui qu’on aime pourtant plus que nous même.
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Alessandro di Marco
Alessandro di Marco
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❖ AGE : vingt-neuf ans
❖ ORIGINES : italien
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MessageSujet: Re: the forbidden lovers   the forbidden lovers EmptyLun 3 Mar - 23:03



✰ Inépuisable puits de sottise et de fautes !
De l'antique douleur éternel alambic !
À travers le treillis recourbé de tes côtes
Je vois, errant encor, l'insatiable aspic.


Il sait bien qu'il voudrait fuir. Il voudrait éviter de repenser aux évènements. Sauf qu'ils ressassent, imperturbables, au fond de son esprit. Il voudrait oublier que durant les heures interminables où la menace s'est muée en véritable danger, il n'avait d'yeux que pour la mauvaise personne. Tu crèverais pour elle n'est-ce pas ? Il se serait jeté devant elle sans y repenser à deux fois, sous l'effet de la drogue ou pas, tout son être était tourné vers une seule personne. Tout son corps. Toute son âme rassis. Chrys. Juste Chrys.
La regarder autrement que comme une soeur, ça l'avait perturbé. Pire, ça l'avait complètement foutu en l'air. Parce qu'il avait fallu se rendre compte de la réalité pour que tout s'enchaîne et que la vérité, celle de l'intérieur, qui se cache et se terre dans les tréfonds de l'inconscient, parce qu'elle est trop honteuse, interdite, qu'elle ne devrait même pas exister, se déploie et l'étouffe. Elle est censée n'être que sa petite soeur, si ce n'est pas le sang au moins par l'esprit. Les heures sont passées, la nuit terrible a laissé place au jour et après les affres de sa folie, le revoilà planté dans le couloir du San Marco, du sang séché au dessus de la lèvre.

La silhouette de la jeune femme s'aventure enfin dans le corridor, et elle l'accueille avec son cortège de gentillesse, vomissant sa colère sur un Alessandro qui n'en demandait pas tant. Il hausse alors les épaules et la suit dans la chambre, claquant la porte derrière lui, omettant toute délicatesse. Il est juste fatigué. Il la dévisage, parce qu'il en a envie, parce qu'il n'a rien d'autre à faire. Sandro, Sandro. Il entend son prénom mais ne l'écoute pas, il a le crâne sur le point d'imploser. Il est venu la voir parce qu'il ne voulait pas aller baisser les yeux de honte devant Rafaele. Il se dit qu'à prétendre depuis plus de dix ans, au moins que ce soit devant Chrys, ils ne sont plus à ça près. (...) Mais c’est ça d’être un Di Marco, le bonheur, ce n’est pas notre came. Détruire des vies, bien mieux, non ? Taliah. Ça serait tellement plus simple. Bien sûr qu'il l'aime, sans doute que ça le tuerait de la perdre. Mais elle n'est que l'illusion, l'espoir stupide d'être normal, de savoir aimer correctement, qui il faut, comme il le faut. Comme on doit. Exception faite que l'amour se contrefout des lois. Le je-m'en-foutisme et les errances de la drogue sont les parfaits abris, on peut s'y cacher longtemps et parvenir à se leurrer soi-même. Jusqu'à ce que le temps en ait marre de faire son œuvre de charité et qu'il renvoie à la fatalité la délectable tâche de briser les mensonges si durement entretenus, de délier avec fracas les secrets. Et Rafaele, que dirait Rafaele. La crainte qu'il le rejette, de le dégoûter, de perdre un autre frère. Angelo savait. Ce salaud d'Angelo avait tout compris. - Être un di Marco est la pire chose qui me soit arrivé. crache-t-il en réponse à la véhémence de sa sœur. Il en crève depuis des années, elle n'a pas l'droit de lui en vouloir, pas l'droit de secouer l'héritage maudit sous son nez quant elle traine avec elle les stigmates d'une fuite qui n'a menée à rien. Ils n'ont jamais évoqué directement l'adoption d'Alessandro. Ils se sont contentés de jouer la comédie. En parler rendrait la chose réelle, tangible, elle matérialiserait la vérité. Et ces deux grands couillons, ils n'en veulent pas de la vérité. Qu'elle retourne agoniser dans leurs entrailles, qu'elle les laisse tranquille. Tu as pensé quoi à cette foutue fête ? Tu crois que j’ai que ça à foutre de ramasser Raf quand il a perdu le seul frère qui lui reste ? Je n’aurais jamais dû revenir, vous allez m’embarquer dans vos emmerdes. Il s'étonnerait surement lui-même s'il ne s'était pas plus noyé dans l'alcool et la cocaïne que d'habitude, mais Alessandro n'étant définitivement plus Alessandro en cet instant se saisit de la main qui vient de le gifler et pousse Chrys contre le mur, la surplombant de toute sa hauteur. - Tu peux fuir aussi loin qu'tu veux, tu sais mieux qu'moi que ça ne changera rien. Ça veut dire que je te déteste. Mais je me déteste aussi, ce n'est pas là le problème. C'est que tu sois partie, pour fuir, pour me fuir, quant mon seul refuge a été de me détruire puis d'aimer dans le vide en espérant oublier la seule chose que je ne pouvais pas oublier. Il fait un pas en arrière, la libère de son emprise. - Rafaele n'a rien à voir là-d'dans. Ça fait suffisamment longtemps qu'on s'ment, ça ne nous tuera plus de continuer. Hier soir ne compte plus, on est vivant. Je voulais juste savoir comment allait ma petite sœur. Se force-t-il à dire, partagé entre une ironie non feinte et un dégoût latent, autant pour mettre de la distance entre eux que pour qu'elle saisisse la portée de ces quelques mots qui devraient être si anodins.

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Chrys Di Marco
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MessageSujet: Re: the forbidden lovers   the forbidden lovers EmptyLun 3 Mar - 23:30

Le larmoyant, le pathétique Alessandro. Tient-il à ce qu’elle s’apitoie sur son sort ? Qu’elle pleure ? Chrys a trop pleuré, ses larmes se sont taries. Ce type n’est rien de l’homme d’autrefois. La connerie, les câlins, les boutades. Il était plus joyeux, plus agréable. Aujourd’hui elle ne le reconnait pas se demande si elle en est la cause. Après tout elle s’est enfuie comme une voleuse, après avoir compris, après avoir parlé à son père qui lui, avait déjà tout découvert. « Cristina di Marco, tu été rends compte de ce que tu fais ? Tu te rends compte à quel point c’est écœurant ? Tu me donne envie de vomir » Tout ce dont elle se rappelait plus ou moins, ce regard qu’avait eu son père ce soir-là, elle savait, qu’il ne la regarderait plus jamais autrement. Elle avait croisé Sandro, leurs regards s’étaient figés, une larme avait roulé sur sa joue, et elle avait filé à l’anglaise, fuyant peut être le seul homme qu’elle serait fichue d’aimer. « Oh pauvre petit. Je dois rire ou chialer ? Merde, t’es un homme ou une merde ? » Elle haïssait les hommes qui ne se montrait pas tel qu’ils étaient dotés. Un male devait, à ses yeux, montrer qu’il l’était. Elle n’avait jamais compris les mous, les neurasthéniques. Elle regardait Sandro d’un air méprisant, peut-être pour ne pas ressentir. Oui Chrys refusait désormais d’être ce qu’elle appelait une rêveuse, ou une abrutie selon les jours. L’amour, ce n’était pas pour elle et ça ne le serait jamais. Elle avait fermé son coeur ce jour, à double tour et avait jeté la clé. Il n’était pas utile d’aimer, elle vivait sans. Ce que contredisaient les soubresauts que son cœur subissait chaque fois que les océans de Sandro perçaient son être. J’avais comme vécu tout ça, hors de moi. On parlait de projeter son esprit loin de son corps. Pourtant pas ce qu’il s’est passé, juste l’effet Sandro. Je n’étais plus présente, je sentais mes barrières céder une à une et je détestais qu’il puisse me manipuler ainsi. Je le détestais, je l’exécrais, pour avoir volé ce qui était aujourd’hui froid comme la pierre. Il me pousse contre le mur, me bloque et je sens mon coeur battre si vite, bondissant hors de ma poitrine, déchirant mes entrailles. Mes yeux se lèvent, se plongent dans les siens, et je me noie, je me perds, je meurs, je le sais, pourquoi me fait il ça ? Pourquoi me torturer ? Me hait il autant ? ? « Va te faire foutre Sandro ! Putin mais va te faire voir ! » Je le repousse, je le frappe, je sais que tout ceci est vain, que je ne suis qu’une victime de ces mers qui me fixent, Odin lui-même matérialisé. Ce salaud sait y faire. Il recule, je me crois libérée, je rêve éveillée. « Se mentir ? Petite sœur ? Depuis quand je suis ta sœur ? Tu me regardes comme une sœur, là, maintenant ? T’es sur ? Non tu me regardes autrement et ça n’a jamais été différent. Je ne mens pas, je te hais, je te vomis, je ne veux rien faire avec toi, parce que sans toi, ma vie ne ressemblerait à un tas d’ordures. TU veux savoir combien ont salis ce corps ? Combien l’ont gouté, l’ont dégusté ? Tu veux savoir pourquoi Rafaele m’a revu avant toi ? TU veux le nom du type qui n’a pas pris mon non pour une réponse concrète ? TU veux savoir ? Non tu ne veux pas. Parce que tu viens avec ta morale de merde, ton sourire de ténor, mais tu n’es pas plus courageux que moi, plus lâche, tu as fuis autrement, moi j’ai agis, toi tu as fini dans les limbes. Tu te penses mieux que moi ? Mais tu n’es rien mon vieux. RIEN. Toi et moi c’est foutu avant d’arriver, ça finira par nous tuer, s’il reste quelque chose à sauver. » J’avais craché on venin, et pourtant, il me semblait fade, parce que certes je le haïssais d’avoir fait de moi ce pantin amoureux, mais je n’étais pas réellement haineuse, juste furieusement en colère, de ne pas pouvoir, de plus pouvoir, aimer.
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Alessandro di Marco
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MessageSujet: Re: the forbidden lovers   the forbidden lovers EmptyVen 14 Mar - 5:58



Damn your eyes, for taking my breath away
Makin' me want to stay, makin' me fall in love again


C'est facile. De détester. De se regarder de travers et de prétendre que, de toute façon, il n'y a que de la colère. C'est un sentiment facile. Il suffit de se laisser submerger. Alessandro n'a que cette envie, se noyer dans une mer de rage, s'y perdre, toujours, parce que c'est bien plus simple que de croiser le regard de Chrys. Il avait choisi de se complaire dans la médiocrité, parce que ses souvenirs s'y fondaient, il n'y croisait plus ses iris flamboyantes, à elle, qui lui jetait ces regards qui auraient pu passer pour de l'indécence si d'autres personnes les avaient surpris. Mais à cet instant, alors qu'elle lui débite ces mots terribles qui lui font réaliser ce qui lui est arrivé, il n'y a que la haine qui circule dans ses veines avec une avidité terrifiante, éradiquant tous les autres sentiments, sauf peut-être cette contradiction saisissante qui lui intime de la serrer contre lui, pour la protéger, du monde, des hommes, des autres, d'elle-même.
Moi je t'aime, qu'il voudrait lui dire. Je te fais mal, mais putain je t'aime, à en crever, et je veux tuer celui qui t'a blessée, celui qui t'a détruite.

Ses poings ne lui font rien, c'est à peine s'il les sent contre sa poitrine. - (...) Toi et moi c’est foutu avant d’arriver, ça finira par nous tuer, s’il reste quelque chose à sauver. Il s'est rapproché d'elle, il a comblé la distance qu'il venait pourtant de mettre entre eux. Il n'y a que quelques centimètres. Une barrière fine, tellement fine. Sur le point de se briser. Il veut prendre son visage dans ses mains. Il veut l'embrasser. Il respire lentement, il se force à le faire, alors que la présence de Chrys rabat violemment le sang frapper dans ses tempes. Tout ce torrent qui se déploit dans chaque partie de son corps, irradie chaque parcelle, chaque millimètre d'épiderme et il est certain qu'elle la sent, cette chaleur qui émane de lui, trahissant encore plus le malaise, le désir, la peur aussi. Il y a tellement de choses, fébriles, à sauver. Tellement de ces petites choses qu'il voudrait lui murmurer à l'oreille. Chuchoter comme ça, pour le plaisir, souffler contre sa peau sans se dire qu'il n'a pas le droit de le faire. Un instant, sentir son contact, et dans un total oubli de toutes ces règles à la con qui les enchainent et les empêchent de vivre, se laisser aller à s'aimer, rien que ça. Il frappe du poing sur le mur et réduit à néant toute intimité. Il ferme les yeux une seconde avant de réitérer, de faire craquer ses phalanges sur les murs du San Marco puis de faire plusieurs pas vers le milieu de la pièce. - Et qu'est-ce que tu veux que je fasses hein ? C'est à moi que tu choisis d'en vouloir ? Tu crois que j'ai demandé à ce que ça nous arrive ! Tu crois que j'ai voulu que tu souffres ? Putain mais la simple idée que tu puisses avoir mal m'fout en l'air alors imagi..., et j'peux rien y faire, j'peux rien faire pour ça aille mieux, ni pour toi ni pour moi. Y a rien que je puisse faire. Il passe une main dans ses cheveux, fuyant toute vision de Chrys, posant ses yeux bleus sur divers élements de la chambre sans vraiment les voir. Il n'a pas envie que sa voix se brise. C'est elle, la véritable victime, lui n'est qu'un gamin désabusé, usé par la force de ses sentiments. Son corps ravagé par ses bagarres, ses muscles contractés par la tension causée par la drogue, ses mains qui tremblent à cause du manque, il ne les doit qu'à lui, qu'à ses mauvais choix. Mais Chrys, la destruction est venue de l'extérieur, et il ne peut pas s'empêcher de penser qu'il a sa part de responsabilités dans cette histoire. - Il suffirait de ne pas t'aimer. qu'il murmure, plus pour lui que pour la jeune femme.

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MessageSujet: Re: the forbidden lovers   the forbidden lovers EmptyMar 8 Avr - 22:41

La rage nous consume, la rage nous détruit, mais, parfois, j’ai l’impression que c’est tout ce qui nous tient debout. C’est ce qui nous pousse chaque jour à aller de l’avant. C’est triste ainsi mais c’est la réalité. Je l’ai longtemps ignorée, mais quand on comprend, qu’on n’y échappera pas, alors on reste pantois quant à la façon d’agir. On a l’air d’idiots, on a l’air d’inadaptés, et peut être que c’est ce qu’on est après tout. Une vie semées d’emmerdes qui peu à peu ont effacé toute idée de raison en nous. J’ai toujours senti qu’il était au bord, de quoi je l’ignorais, mais je savais qu’il sombrerait, j’étais juste incapable de le suivre dans le naufrage. Il est proche, trop proche. Mon cœur s’emballe, tout va rompre, tout va imploser. Je n’ai jamais su gérer ce que je ressentais. Trop jeune, trop perdue. Il frappe le mur à côté d’elle, il ferme les yeux, et recommence. Chaque coup résonne en moi. Je ne pense pas a bruit, mais au risque qu’il se blesse cet idiot. Même mentalement, je l’insulte. Je ne veux pas céder, j’ai gardé contenance tant de temps, pourquoi veut il exploser les dernières barrières quitte à me voir m’effondrer sans elles ? « Alors pourquoi tu l’ouvres ? Pourquoi parler si c’est pour dire à voix haute que tu n’es d’aucune aide ? Pourquoi ne fais pas ce que tu fais de mieux, la boucler. Fuir. Fuis moi, fuis cette pièce, cette famille, parce qu’au fond, tout ce que tu touches, se transforment en chaos. Tu veux m’aider disparais. Oublie-moi. Libères moi. » Je crache, je vocifère, mais mes yeux hurlent une autre litanie. Ils veulent récupérer l’être qui me rend entière, qui me sauve de l’errance. Mais je refuse, je combats cette idée qui me ronge jusqu’à l’os. Parce que si je lâche tout, parce que si je décide d’aimer, alors je suis fichue, alors tout ce que j’ai façonné, tout ce que j’ai mis en place n’est plus que néant. Il sait, la réponse, il la dit à haute voix. Mais elle n’a aucune valeur, puisqu’elle n’est qu’un honteux mensonge. « Ce serait aisé, il est vrai, de juste prétendre que tout ça, c’est loin, au-dessus de nous. Père nous appris à mentir, mais je ne sais pas si on a été un jour si doué, pour nous mentir à nous même. Pourquoi quand t’as su que j’étais de retour, tu n’as pas fui ? Et qu’y a-t-il entre toi et le chef de la sécu ? Taliah ? Il parait qu’il s’est passé quelque chose de grave ? Raf n’a jamais désiré m’en parler, il a toujours dit que c’était à toi de le dire. Si tu ne veux pas répondre, je ne te retiens pas, la porte est là. » Dis-je, m’éloignant de lui, me posant sur le lit, et le regardant fixement. Il n’y a qu’en mettant de a distance que je peux garder une certaine consistance devant lui.
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