ONCE UPON A TIME, PARIS.
Ah, Paris. Ville de l'amour, endroit des plus grandiose, magnifique. Première destination touristique, et merveilleux endroit pour venir passer des vacances. Ça à toujours été dit, si vous n'avez pas vu Paris, alors vous n'avez rien vu. Cette ville est magique. Mais pas seulement pour ses monuments divins, et sa réputation de « ville des amoureux » mais aussi car le 14 janvier 1982, Ellie Howard donnait naissance à une petite jeune fille qu'elle nommait simplement Nate. C'est ce jour là, que la vie de cette femme, Française, changeait. Quand elle portait sa petite fille, qu'elle chérissait plus que tout au monde, dans ses bras. Elle était divine. Des petites joues ronde qui ressemblaient à deux petites pommes. Des petites jambes et des petits bras potelés, sans oublier les petits pieds qui étaient à craquer. Elle était si petite, qu'Edward Howard tenait la petite crevette qui avait vu le jour dans sa main. Les Howard avaient tout pour être heureux, ils étaient heureux. Oh Dieu, qu'ils l'aimaient, cette petite Nate. Et il était clair qu'elle n'allait jamais manquer d'amour, dans cette famille aimante.

Je pourrais vous faire un résumé complet de son adolescence. Un résumé total de sa vie, mais en fait, on s'en fou. C'est pas ce qui nous intéresse. Alors voila ce qu'il y a à savoir. À l'âge de 4 ans, ses parents décidèrent d'emménager pour la pays natal de la mère, L'Angleterre. Elle y passa toute sa vie presque. Parfaitement bilingue, la petite blondinette n'a jamais eu de difficulté à s'adapter. Elle était plutôt appréciés, et son chemin lui permit de devenir photographe, car mademoiselle Howard avait toujours eu une passion pour celle-ci. Cependant, sa vie se chamboulait quelques années plus tard, alors qu'elle était âgée de seulement vingt sept ans. Un homme, le coup de foudre. Tout se passait pour le mieux, ils étaient fou amoureux. Après trois ans de relation, il osait enfin demander la main de la petite blondinette, et elle acceptait avec grand plaisir. C'est ainsi qu'elle se mit à fréquenter la famille de son futur époux, les Hoodwink. Elle était accepté, et apprécié, c'était une véritable joie pour elle. La quatrième année arrivait, et le mariage approchait. Ils avaient décidés de se marier dans la ville natale de la petite blonde, Paris. Ainsi, les deux familles, et les personnes conviées se rendirent dans la capitale française pour assister à cet évènements. Les futurs mariés y étaient deux semaines à l'avance, afin de tout bien finir de planifier, les familles respectives ayant suivit le mouvement. Les amis ne passeraient que quelques jours, obligation de travail ou même pas assez d'argent pour financer un aussi grand voyage. Et ce qui devait être des préparatifs parfait, se transformait en véritable scandale, du moins dans la tête de la blonde. Un soir, à une semaine exactement du mariage, dans une chambre du célèbre Plaza, Palace luxueux de Paris, un secret naquit. Un secret qui, de base n'aurait du avoir aucune répercutions, une erreur, simple petite erreur. On commet tous des erreurs? Sauf que ce soir là, Nate comprit l'énorme erreur qu'elle faisait en se mariant. Mais elle ne pouvait plus revenir en arrière. Et elle ne pouvait en parler à strictement personne. Tout ceci devait rester top secret, ce qu'il se passait dans la chambre 1462 du Plaza, devait rester dans la chambre 1462.

NO ONE DOES IT BETTER, PARIS.

« C'est gentil de bien avoir voulu me rassurer. J'avoue être totalement terrifiée, et je savais pas vers qui me diriger. » « On fera bientôt parti de la même famille, c'est normal que je t'aide! » Un petit rire s'échappait d'entre les lèvres de la jeune femme. Oui, il n'avait pas tord sur ce point, mais elle pouvait pas s'empêcher de vouloir le remercier pour tout ce qu'il faisait pour elle. Se levant enfin, elle ouvrit la grande baie vitrée qui menait sur la terrasse, et elle s'avançait sur celle-ci, s'appuyant au balcon en fixant les étoiles. « J'adore revenir ici. A chaque fois, je me sens chez moi. » Aussi étonnant que cela puisse paraître, il ne tardait pas à rejoindre la blondinette, s'appuyant également contre le balcon. Alors qu'ils commençaient à regarder les étoiles, son regard ne tardait pas à dériver sur le visage de la petite blonde qui semblait avoir volée toute les étoiles pour les avoir mis dans ses yeux. Oui, ses yeux brillaient comme si on venait d'offrir une friandise à un enfant. « Les étoiles sont tellement magnifique. Je les trouve passionnante, fascinante, et tellement inaccessible. » Il relevait enfin se regard vers les astres brillants en souriant légèrement, et haussait les épaules. « C'est sur que pour être inaccessible, elles le sont! » Ils rirent en coeur face à cette remarque, et cette fois-ci, ce fut elle qui tournait son regard vers lui, détaillant son visage. Il ne ressemblait pas tant que ça à son frère, enfin si, évidemment, il y avait des airs communs. Normal d'ailleurs, mais lui, il avait quelque chose en plus, quelque chose que le futur époux de la jeune femme n'avait pas. Il dégageait une aura si bienveillante, quelque chose de tellement positif. Et elle se sentait attiré par lui comme par un aimant. Et aussi curieux que cela puisse paraître, ses yeux glissèrent sur son corps, s'arrêtant au niveau de son bassin. Elle haussait un sourcil, se disant qu'il était pas si mal, jolie chute de reins même! Mais elle balayait la tête de gauche à droite tandis qu'une vague de honte s'emparait d'elle. Elle couru jusqu'à la chambre où elle sautait sur le lit. Attrapant son sac, elle l'ouvrit et fouinait dedans, jusqu'à sortir un magazine de mariage. Oui, Nate devait rester concentrer sur sa principale priorité, notamment ce qui l'avait amené ici. Ouvrant alors le magazine, elle tournait les pages rapidement, montrant une certaine nervosité. « Dis! j'ai besoin de ton aide! » Se retournant, Damian haussait un sourcil et revint dans la chambre, curieux. « Oui? » « Viens voir! » Se posant alors aux côtés de la jeune femme, il se penchait légèrement de manière à regarder le magazine qu'elle tenait. « Qu'est ce qui se passe? » « J'dois acheter mon bouquet la semaine prochaine, enfin, la veille. Mais j'dois encore le commander, et ... je sais pas lequel choisir. Pivoines ou rose blanches? » « Les roses blanches, c'est pas pour les enterrement? » « Je sais pas, ils ont fait quelque chose de sympathique ici. Mais j'adore les pivoines, mais j'ai peur que ça soit trop ... cliché. » « Si tu aimes ça, te préoccupes pas de ce que les autres penseront, où des clichés. » Elle eu un petit sourire satisfait, et elle haussait les épaules avant de fermer le magazine en laissant un nouveau petit rire s'échapper d'entre ses lèvres. « T'as raison! On s'en fou des clichés, je fais ce qu'il me plait! Après tout, c'est mon mariage non? Je dois être heureuse de faire ce qu'il me plait! » « C'est ça! » Il fit un sourire à la blonde, et elle relevait le regard vers lui. Leur regard se croisait de longues secondes. Comme un aimant. Une fois de plus, Nate avait cette désagréable sensation. Elle dégluti, mais elle était incapable de quitter son regard. Et sans qu'aucun ne comprenne réellement pourquoi, la distance qui les séparaient devint de plus en plus petite, de plus en plus étroite, jusqu'au point qu'ils sentent mutuellement leur souffle. Leur nez s'effleurèrent, et finalement, leurs lèvres se joignirent. C'était délicat, et surtout timide. Et c'est elle qui commençait réellement, qui, prit entre ses lèvres celle supérieur de jeune homme. Et ça ne fit que s'accentuer. Peu à peu, ce baiser qui d'abord était timide s'accentua, devenant plus osé, plus personnel. Puis enfin, ils se séparèrent, restant tout de même à quelques centimètres l'un de l'autre. Ils ne dirent rien, et ils auraient pu se contenter de ça. Mais ils en voulaient plus. Elle en voulait plus. Rien que d'y penser, rien que de sentir son souffle contre ses lèvres donnaient des frissons à la jeune femme qui parcouru sa colonne vertébrale. Son coeur battait si vite, qu'elle entendait presque la pression sanguine dans ses oreilles. Ils auraient pu s'arrêter là. Ils auraient du. Et tandis que leur lèvres se rejoignirent encore une fois, elle vint simplement se mettre à cheval sur ses genoux. La température montait, encore. Et les vêtements, eux, diminuaient. Le lit leur tendait le bras, n'attendant que ça, et après de longues minutes, la couette remontait simplement. A chaque baiser, l'envie était un peu plus grandissante, à chaque caresse, le poil s'hérissait, et surtout, chaque fois que les lèvres se posaient contre la peau, c'était comme si une brûlure se posait contre l'épiderme. Et pourtant, c'était une brûlure des plus agréable. Une brûlure qui les poussaient à continuer, à aller plus loin, à ne s'arrêter que lorsque le charme du serpent de la tentation ne ferait plus effet. Mais en attendant, ils continuaient, encore et encore, sans plus s'arrêter. Une nuit, c'est tout ce dont elle avait besoin de s'accorder. Juste une nuit, où elle pourrait profiter de la vie, où elle pouvait se laisser aller. Une nuit dans la chambre 1462. Et la première nuit on s'emboite, puis transpirant, on se décolle.

IT'S A SAD DAY FOR HAPPINESS, LONDRES.

« Nate! » La blonde sursautait tournant alors la tête en direction de la voix qui venait de l'interpeller. « heu ... Oui? » « Tu m'as entendu? » La blondinette se sentait idiote d'un coup. Elle se mordit l'intérieur de la joue, et elle laissait un petit rire s'échapper d'entre ses lèvres. « Je .. excuse moi. J'avais la tête ailleurs. » Le jeune homme en face d'elle rit à son tour, et il prit la main de la jeune femme. Il la trainait avec lui sur la piste de danse, et il se collait contre elle. Posant ses mains sur ses hanches, il regardait la blonde, non, il l'admirait. Elle essayait d'éviter son regard car elle n'arrivait plus à le regarder dans les yeux, et pourtant, dieu sait qu'elle n'avait pas spécialement le choix. Après tout, il s'agissait désormais de son mari, et elle passerait probablement le reste de sa vie avec lui. Pourtant, elle n'arrivait pas à oublier son erreur, cette erreur inconcevable. Cette trahison. Elle n'avait rien dit, elle n'avait rien annulé. Elle savait juste, elle commençait à sentir, qu'elle avait commis une erreur en se mariant. Car elle sentait que les sentiments à l'égard de l'homme qu'elle venait d'épouser s'estompaient, disparaissaient. « Alors, Madame Hoodwink, comment vous sentez-vous? » Il l'aimait. Il était tellement amoureux d'elle que ça l'a rendait presque malade. Se forçant à sourire, elle répondit simplement « Et bien, parfaitement bien! » Heureusement qu'elle était bonne pour jouer la comédie. Et tandis qu'il lui volait un baiser, il se collait totalement contre elle. Posant sa tête sur son épaule, elle fermait doucement les yeux, enroulant ses bras dans son dos. Ouvrant ensuite les yeux, elle croisait un regard, ce regard. Continuant de le fixer pendant de longues secondes, elle finie par détourner le regard, et elle laissait une larme couler sur sa joue. Elle s'était trompé, elle le sentait, jusqu'au plus profond d'elle même.

Assise sur son canapé, elle regardait la lettre en face d'elle, posée sur la table basse du salon. Le facteur était passé, elle s'était dépêché d'attraper cette lettre de manière à éviter que son mari l'intercepte. Et elle avait attendu qu'il parte travailler, chose qu'il avait fait. Elle aussi devait retoucher des photos qu'elle devait envoyer au magazine de mode local, mais elle était trop préoccupé pour ça. Se rongeant presque les ongles, elle avait la trouille d'ouvrir cette lettre qui était sous son nez. Elle devrait pas. Après tout, elle était marié, et elle ne devait pas avoir de doute quant à l'identité de celui qui était le géniteur, mais elle ne pouvait pas s'empêcher d'en avoir. Et le pire, c'est qu'elle espérait au plus profond d'elle, que ça ne soit pas son mari. Elle devait vraiment avoir un sérieux problème quelque part.
Mais elle était terrifié, car elle se visionnait, pour la énième fois, le moment où son mari avait appris qu'elle était enceinte. Il était tombé sur le test, positif et c'était réjouis. Il avait probablement prévenu toute la famille, sans aucun doute. Ils devaient tous déjà faire des pronostics sur le sexe, la couleur des yeux, celle des cheveux. Et elle aussi devait se réjouir, mais étrangement elle avait plus peur qu'autre chose. Prise d'un soudain élan, et surtout, ayant besoin de savoir, elle attrapait la lettre et déchirait l'enveloppe. Elle était soigneusement pliée à l'intérieur, et elle la sortie, laissant l'enveloppe déchirée sur la table. Ses doigts tremblaient légèrement et elle retenait sa respiration. Un tiers était ouvert, il ne restait plus qu'à ouvrir le second et elle saurait enfin la réponse. Pourquoi se faisait-elle tant de soucis? C'était son mari, évidemment, c'était logique. Et pourtant, alors dépliait le dernier tiers. Et elle lisait les lignes, doucement, à une lenteur extrême, et lorsque ses yeux s'arrêtèrent sur le résultat, elle se senti devenir aussi pâle qu'un cachet d'aspirine. Et elle restait stoïque, la lettre entre les mains, avec l'incapacité de pleurer, tant le choc était immense. Sa seule réaction fut de se lever, attraper l'enveloppe et de mettre le tout en sécurité, sous verrous de manière à ce que personne ne tombe dessus. Et une fois fais, elle s'assit sur le sol, et elle se mordit doucement la lèvre, avant de sentir ses yeux la piquer légèrement. Passant une main dans ses cheveux, elle se demandait pourquoi il lui arrivait autant de mauvaise chose en si peu de temps. Elle était presque sûr d'une erreur, et pourtant, tout coïncidait. Elle avait apprit sa grossesse à peine rentrée de lune de miel, et si elle était tombée enceinte pendant celle-ci, les premiers symptômes n'auraient probablement pas encore fait leur apparition. Cependant, avant son mariage, le dernier rapport en date avec son mari remontait à deux semaines. Entre temps, elle n'en avait eu qu'un seul, et c'était pas avec son futur mari. Voila pourquoi elle s'en était atrocement douté, mais le problème était qu'elle n'avait pas voulu l'assumer, et maintenant elle le savait. Oui, elle était enceinte, mais du frère de son mari, et ça, ça craignait pas mal. Pas mal? Beaucoup même. Et elle murmurait enfin pour elle même « Mais dans quelle merde tu t'es foutu Nate? »

Quelques heures plus tard, diné chez les parents Hoodwink, évidemment. La blonde aurait pu prétendre se sentir mal, mais c'était atrocement dérangeant et suspect, étant donné qu'elle avait été contrainte d'accepter. Assise dans une tenue bien simpliste, la blonde jouait parfaitement la comédie, comme si tout allait pertinemment bien. Puis la voix de sa belle mère s'élevait enfin « A l'agrandissement de la famille. » Et tous les verres de champagne se levèrent. Seul Nate avait de l'eau dans son verre car sa belle mère tenait impérativement qu'elle évite l'alcool. Elle eu un petit sourire et tous burent quelques gorgées de leur boisson, pour finalement les reposer. Enfin Nate osait poser la question. « Ton frère est pas là au fait? » elle semblait bien détaché, et croisait les bras sur la table, mais ce fut son beau-père qui répondit à la place du mari de la blonde. « Damian à toujours été un grand voyageur, il est parti en Afrique du Sud pour une durée indéterminée. Mais je crois qu'il va donner des cours aux enfants qui n'ont pas vraiment accès à l'éducation. » Et Nate manquait de s'étouffer avec son eau, voila pourquoi tous le monde tournait le regard vers elle, intrigué. « C'est rien, j'ai avalé de travers, ça arrive! C'est cool, félicitation pour lui! » Elle était plutôt convaincante et enfin son mari enchaînait « Faudrait qu'on arrive à le joindre, histoire de le mettre au courant! » « Ouais! C'est sûre que .. enfin, ça serait cool qu'il soit au courant. Qu'il soit pas surprit quand il reviendra! » Un petit rire nerveux s'échappait d'entre ses lèvres. Et elle allait finir le diner particulièrement tendue, ça, elle en était persuadée.

« Ne fais pas demi-tours, ne fais pas demi-tours, ne fais pas demi-tours. » Voila ce que se répétait la blonde depuis une bonne heure. Elle avançait dans les grands couloirs un simple sac sur elle, et elle arrivait enfin au guichet. « Bonjour Madame, qu'est ce que je peux faire pour vous? » « J'aurais besoin d'un billet s'il vous plait. » « Quelle destination? » « Afrique du Sud! Jeffrey's bay! » Et après certaine formalité, voila le billet en poche. Passage de la douane, et enfin la petite blonde embarquait, se retrouvant dans l'avion, classe affaire. Là, elle était en train de faire la plus grosse erreur de sa vie, et surtout, elle allait probablement devoir signer un divorce d'ici les mois qui suivraient. A peine marié, c'est bête, mais ça n'était que la conséquence de ses actes. Et encore, comment pourrait-elle encore regarder le reste de la famille si quelqu'un apprenait ça. Quoi qu'elle inventerait un bon mensonge, et surtout, elle pourrait faire passer ça sous une erreur. Mais elle se sentait idiote, oh ça oui! Oh Nate, dans quelle situation t'étais-tu encore foutu?

Moi, c'est Keels, 18 ans, et je viens du Finistère Nord! Je suis en Term L, et je passe au moins tous les jours, cependant, avec le bac + le permit + les dossiers pour l'année prochaine, je garantis pas de pouvoir répondre à tous les RP du jours au lendemain, mais j'y travaille, hihi. Moi j'suis Hustler & Killjoys, et aussi Trekkies, Whovians, et j'en passe.