Royce Keller Membre this is africa ❖ AGE : 25 ans ❖ ORIGINES : hongroise & sud-africaine ❖ JOB : sans emploi ❖ STATUT : célibâtard
❖ MESSAGES : 322 ❖ À J-BAY DEPUIS : 01/11/2013 ❖ CRÉDITS : © yourdesigndiary ❖ DC : rafaele, joaquín ❖ TOPICS : get in line babe 8) ❖ POINTS : 20
| Sujet: a god forsaken place on earth (leen) Jeu 2 Jan - 1:31 | |
| L’air est chaud, sec, pas un souffle de vent. La nuit est tombée sur Jeffreys Bay et tout est calme ; il arpente les rues de ce Township miteux, le seul endroit où il peut se permettre d’habiter. Ça ne fait rien, il a toujours fonctionné comme ça, bricolant quelques revenus – pas toujours très nets – pour payer le loyer. Ce soir, c’est d’un club de combats illégaux qu’il revient, un peu amoché, de toute façon, il n’a jamais réellement su garder un job, exprès ou non, il finit toujours par tout gâcher et a cessé d’attendre une amélioration. A l’angle de la rue, il entend des cris, une voix de femme, et sans savoir pourquoi, il s’élance, en quelques foulées, et tapote l’épaule du pauvre minable en train de s’en prendre à une demoiselle. C’est étrange, il ne se qualifierait pas spontanément de chevalier servant, mais l’instinct a eu le dessus et il savait que c’était la chose à faire. « Je serais toi, je virerais mes sales pattes de là… » Balance-t-il en toisant son interlocuteur. L’homme s’est retourné vers lui un air de défi placardé au visage. « Ha oui, et sinon quoi ? Tu vas m’empêcher de prendre un peu de bon temps avec la poupée ? » Un ricanement stupide vient couronner la petite tirade. Sans attendre, il lui décoche une droite, le prenant de court. L’agilité a toujours été un de ses atouts, la rapidité aussi, deux choses qu’on apprend vite lorsqu’on chaparde. Des coups sont échangés, mais Royce prend rapidement l’avantage. « Casse-toi d’là t’as compris ? Sinon c’est pas juste le bras que j’pète. » Il ne sait pas ce qui l’a pris de voler au secours de cette blondinette encore un peu tremblante, d’ailleurs lorsqu’elle cherche à le remercier, il sourit vaguement et s’en va, ne sachant pas vraiment comment réagir. En arrivant à l’immeuble décrépi qui abrite des rebus de la société comme lui, un visage familier se dessine ; il le reconnaîtrait entre mille. « Qu’est-c’que tu fous par ici ? C’pas exactement l’endroit rêvé pour une balade nocturne. » Lance-t-il avec un sourire en coin avant de rentrer la clé dans la serrure. |
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