Aiden Livingstone
35 Ans ◘ Infirmier ◘ Taylor Kinney
never believe life is easy
riverbed ◘ incapable de rester en couple
espagnol /américain /irlandais ◘ Madrid ◘ homme des cavernes

Aiden a tout du je m'en foutiste, qui se fout de tout et qui agit à la légère. Rien n'a d'importance, et pourtant, c'est tout le contraire. Tout le touche, tout l'atteint, il feint juste que ce ne soit le cas. Il aime aider et c'est pour ça qu'il a choisi d'être infirmier. Il aime être en contact direct avec les patients. Depuis l'accident il continue de bosser et ne s'en plaint pas, même s'il y a des jours ou il a mal, des jours ou il a juste envie d'hurler. Il n'est pas homme à pleurer mais quand on lui a dit ce jour là, que les séquelles seraient à vie, il a cru mourir, et il a versé ses premières larmes depuis gosse. C'est l'ami fidèle, le mec serviable, beau garçon, qu'on aimerait en gendre. Pourtant, il cache bien le reste. son envie d'abandonner parfois, son besoin de fuir toute relation qui pourrait entraîner des sentiments. Il hait son corps et ne veut pas faire la paix avec l'accident et ce qui en a découlé, il fait mine de s'en être sorti, pourtant, il est mort ce jour là. Il ne parle que peu de lui et est une très bonne oreille pour les autres, il fait office de bon pote, alors que sa vie est pour un lui un échec et un vaste champ de mine. Depuis six ans, Aiden est en fauteuil, pas tout le temps car parfois il peut juste utiliser une béquille, dans les pires jours, il ne peut pas marcher du tout. il bosse toujours pourtant et ne veut pas stopper ce qu'il aime, et, pour être honnête, ce qui le garde envie.

citation citation citation citation
tell us everything about you
sois précis, sois fantasque


« Aiden, viens voir maman stp » Le petit Aiden suit sa mère, s’introduit dans la pièce et cours dans les bras de son père. Son père part à la guerre. Il est trop petit – tout juste 3 ans – et il ne sait pas ce qui l’attend. Pourtant, il sait que cette personne, il y tient. IL ne reverra pas son père, à ses cinq ans, il meurt, bombe. On lui expliquera que papa est parti au ciel avec son ptit chien, le gosse se rend pas compte il pigera plus tard, quand il s’engagera lui-même. Sauf que lui, il ne fera pas long feu. Il ne supporte pas les ordres, il ne supporte pas qu’on lui dicte sa façon d’agir, de penser, l’heure pour aller chier. Résultat il est viré au plus vite et sa mère soulagée, fait semblant d’être déçue. « Je peux savoir ce que tu fous upside down ? » Le ptit aiden, plus si petit, à l’envers, les pieds contre le mur. Sa façon à lui de réfléchir, on a jamais comprit cette lubie. » Je réfléchis, ça se voit pas ? » S’il n’était pas, lui, on aurait eu des doutes sur sa santé mentale. En fait, sa mère a toujours pensé qu’il avait dû recevoir un coup sur la tête petit. Ca expliquait un tas de choses. Bref le Aiden finit par se remettre droit, fixe sa mère et sort, comme ça, sans ciller « Infirmier ça sonne bien non ? » Sa mère se demande si c’est une lubie, comme toutes les autres idées qu’il a eu récemment. Livreur de journaux, boulanger, restaurateur, pâtissier, informaticien… Et encore, ce n’est qu’un échantillon. Chaque mois, ou semaine, il avait une idée nouvelle. Mais cette fois ci, il était sérieux, et il s’y tiendrait.

« Aiden chope ça ! » Dit son pote lui envoyant un ballon assez vite, qu’il choppa sans problème. Ils jouaient derrière l’hôpital, un ptit jeu amical, tranquille. Il ignorait que son ami trainait dans des trucs louches, et quand les coups fusèrent, il se retrouva à terre, baignant dans son sang. Son pote était mort, et lui entre le deux, c’était comme si tout ce dont il avait rêvé s’envolait en fumée. Il fermait les yeux, persuadé de ne jamais les rouvrir. Il finit par se réveiller, trois mois après. Il tenta de se relever, lit d’hosto, murs blancs, ok, quelque chose clochait. L’horrible douleur qui traversa son corps le renseigna sur la gravité de ce qu’il avait pu se passer. Il ne demanda pas si son ami avait pu s’en sortir, il savait. On lui annonça qu’il avait reçu des balles à divers endroits, mais que celle qui avait fait le plus dégâts s’était logée dans sa hanche. Dans les bons jours il marcherait avec une ou deux béquilles, les mauvais ce serait fauteuil. Il pensait ne plus pouvoir faire son job et pendant une semaine voire deux, il abandonna toute idée de bosser à nouveau. Un coup de fil d’un pote, et il comprit, il n’avait pas le droit de céder, il devait faire ce qu’il voulait faire, il s’était promis, cette fois ci, pas de lubie. Alors contre toute attente il fit sa rééducation, s'entraina plus que nécessaire et revint bosser comme si de rien n’était. Les gens le pensaient fou. Ils finirent par comprendre que c’était important pour lui et aménagèrent horaires et déplacement dans l’hôpital. Ca surprenait, dérangeait, amusait les patient, mais il s’en moquait, il faisait ce qu’il aimait, et il le faisait bien. Et puis, un soir, on amena un blessé grave, coup de couteau, et il reconnut un de ses amis qui trainait avec celui mort. Il comprit ce jour-là qu’il avait fait le bon choix et une amitié sincère débuta avec cet ami qui bientôt, fut dans le même bateau que lui.

pseudo
behind the screen
Bon toujours la folle dingue qui est tellement chiante qu'elle se plait que chez elle... Puis kasounette fait un dc..et kasounette ben elle aime dillon et puis ya remedy et puis jsuis complètement cinglée... Sinon ça va vous ? XD